Le secteur des pâtes et papiers a peut-être longtemps été la colonne vertébrale du groupe GLV (TSX:GLV.A), mais l'entreprise montréalaise croit que sa croissance à long terme passe par le traitement des eaux.
En marge de l'assemblée annuelle des actionnaires, jeudi à Montréal, le président et chef de la direction de GLV, Richard Verreault, a expliqué que sa compagnie désire mettre l'emphase sur des "créneaux qui rapportent".
En entrevue, il a ciblé quatre secteurs dans lesquels l'entreprise montréalaise pourrait se créer une niche dans son offre de solutions technologiques: le municipal, l'énergie, l'électronique et métaux ainsi que les pièces et services.
Après avoir essuyé des pertes financières entre 2010 et 2012, GLV, dont les entreprises exercent leurs activités dans plus de 25 pays et comptent environ 2100 employés, a enfin renoué avec la rentabilité en 2013.
M. Verreault estime que l'eau pure traitée par la filiale Ovivo sera de plus en plus prisée par les fabricants de matériaux semi-conducteurs. L'eau pure est nécessaire pour nettoyer cette composante électronique, qui est extrêmement sensible à la présence d'impuretés.
GLV a dans sa mire les marchés des États-Unis, du Moyen-Orient ainsi que de l'Asie, où l'entreprise affirme avoir des représentants sur place pour dénicher des occasions d'affaires.
L'entreprise n'est pas prête à abandonner son portefeuille des pâtes et papiers, selon son pdg, même s'il reconnaît que la croissance s'annonce faible dans ce secteur au cours des prochaines années.
En mi-journée, à la Bourse de Toronto, le titre de GLV cédait 0,10 $, où 2,99 pour cent, à 3,25 $.
