Les entreprises peuvent-elles prendre le relais face au désengagement des administrations publiques? Ont-elles le droit de le faire ?
Savent-elles s’autoréglementer pour préserver l’environnement et faciliter la conciliation travail-famille?
Les fonds de placement pourront-ils vraiment devenir éthiques et refléter les désirs moraux de leurs investisseurs?
Un fabricant d’armes certifié ISO 14001 peut-il se prétendre socialement responsable?
Les auteurs de cet ouvrage collectif tentent de mesurer l’influence que peut exercer le monde de la finance sur la création d’une nouvelle réglementation à l’échelle mondiale. Certains des auteurs sont optimistes et applaudissent les innovations financières en matière d’investissement responsable. D’autres sont carrément sceptiques : « Seule la loi peut véritablement protéger les plus faibles et faire échec aux resquilleurs (free riders), le talon d’Achille de l’idéal autorégulateur du mouvement en faveur de la responsabilité sociale des entreprises », croit Lise Parent, cofondatrice du groupe Économie et droits humains d’Amnistie internationale.
Une analyse fascinante de la chute du cabinet comptable Arthur Andersen, dans la foulée du scandale Enron, incite à la prudence. Le livre, qui reprend les actes d’un colloque tenu en 2004, inspirera tous ceux qui aspirent à un monde économique meilleur.
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