Ogilvy Renault enquête sur ses propres pratiques

Publié le 12/02/2010 à 16:56

Ogilvy Renault enquête sur ses propres pratiques

Publié le 12/02/2010 à 16:56

Depuis mardi dernier, Ogilvy Renault enquête sur ses pratiques afin que pareille situation ne se produise de nouveau.

Le 9 février dernier, le cabinet de Montréal a reçu la visite de l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui l’a informé des agissements présumés d’un de ses employés soupçonné d’être au centre de l’une des plus importantes histoires connues de délit d’initié au Québec.

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En un peu plus de trois ans, l’informaticien aurait réussi à encaisser plus d’un demi million de dollars, grâce à des transactions guidées par des informations privilégiées, cueillies pour la plupart, croit-on, dans les dossiers du cabinet d’avocats.

«Ogilvy n’est pas visée par cette enquête. Nous aussi, nous avons été victime d’un employé malhonnête dans cette histoire. Nous croyons avoir fait ce qu’il fallait. Mais nous voulons comprendre ce qui a pu se produire», a expliqué Marc Lacourcière, associé principal d’Ogilvy Renault.

Dans le cadre d’une interview accordée à LesAffaires.com, M. Lacourcière a expliqué que le cabinet d’avocats avait enclenché une «enquête interne» aussitôt que l’AMF l’a informé de la situation. «Nos processus étaient déjà rigoureux. L’ensemble de nos employés et associés y étaient soumis. Mais aucun processus, aussi parfait soit-il, ne peut empêcher tous les gestes d’employés malhonnêtes.»

Le but de l’enquête ne serait donc pas tant de chercher ce qui a pu manquer au niveau de la gestion et du contrôle des dossiers des clients. Mais de connaître comment les processus mis en place par le cabinet pourrait ou devraient être améliorés, nuance-t-on.

«Dans un cabinet comme le nôtre, il est certain que beaucoup d’employés ont accès à de l’information privilégiée dans le cadre de leur travail, admet l’associé principal. Cela dit, poursuit-il, il n’est pas question d’instaurer une culture de travail en vase clos.»

Pour le moment, le cabinet affirme se charger lui-même de cette enquête, sans recourir à l’aide de «consultants externes en tout genre», apparemment nombreux depuis deux jours à avoir offrir leur service. Le malheur des uns, dit-on, fait le bonheur des autres.

 

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