Michael Sabia, président et chef de la direction de la CDPQ
Fort d'une plus grande flexibilité financière, la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) estime que le moment est venu de tourner la page sur le passé.
«Nous ne sommes pas en train de crier victoire», a déclaré le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, en ouverture d'une conférence de presse toujours en cours, en marge de la présentation des derniers résultats financiers de l’organisme, jeudi matin.
«Mais maintenant que nous avons retrouvé notre niveau d’actif d’avant la crise financière de 2008, peut-être le temps est-il venu de tourner la page sur ce triste chapitre de 2008.»
Rappelons que la Caisse avait présenté un rendement négatif de 25%, soit une perte de 39,8 milliards $ en 2008. Ses rendements se sont redressés par la suite, atteignant 10% en 2009 et 13,6% en 2010.
Plus agile
Entre autres, ce dernier a fait référence aux problèmes d’endettement en Europe pour exprimer la prudence qui demeure de mise, malgré une amélioration de la situation financière de la Caisse.
Mais pour la première fois, a-t-il dit, «la Caisse est plus forte. La Caisse est plus agile.(...) La Caisse est capable de saisir les occasions d’investissement» qui se présentent.
Des investissements dans de «nouveaux actifs», a insisté M. Sabia, avant d'énumérer quelques secteurs: «les chemins de fer, les piplines, les ponts, les immeubles».
Bref, a-t-il poursuivi, dans des «compagnies que nous connaissons et pas dans des produits que nous que nous pensons comprendre».
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