Crise : les fleurons québécois vont-ils écoper?

Publié le 09/10/2008 à 00:00

Crise : les fleurons québécois vont-ils écoper?

Publié le 09/10/2008 à 00:00

Par Suzanne Dansereau

Depuis la fin des années 1990, ces secteurs de haute technologie doivent créer la nouvelle économie grâce à laquelle nous pourrons concurrencer la Chine, l'Inde et les pays émergents qui offrent une main-d'oeuvre nombreuse.

Mais voilà que la crise nous frappe. Sa principale répercussion, une hausse astronomique du coût du crédit à court terme, représente une grande menace pour les investissements en haute technologie. "Quand il y a un ralentissement, on supprime en premier ce qui n'est pas lié aux fins de mois, dit Claude Demers, président de l'Association de la recherche industrielle du Québec [ADRIQ] : la recherche-développement, le marketing, les nouveaux projets comme l'achat d'équipement, la construction d'une usine, la modernisation des systèmes..."

Quant au capital de risque, il disparaît - ou déserte ces secteurs pour parier sur des industries moins risquées.

Selon l'économiste américain Alan Krueger, de l'Université de Princeton, la crise financière actuelle a ceci de particulier qu'elle risque de frapper les travailleurs fortement scolarisés dans une plus grande proportion que les crises précédentes. Ce sont maintenant des titulaires de maîtrise ou de doctorat, que nos impôts ont aidé à former et qui sont notre planche de salut, qui risquent leur emploi.

Nous avons fait le tour des grandes industries de haut savoir au Québec afin de rendre compte de ces bouleversements.

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