Référendum: non massif et risqué des Grecs

Publié le 05/07/2015 à 17:42

Référendum: non massif et risqué des Grecs

Publié le 05/07/2015 à 17:42

Par AFP

Positions divergentes

La réaction allemande, en tout cas celle de M. Gabriel, semblait en contradiction avec les positions prises dans la matinée par Paris et Rome.

Dimanche matin en effet, le ministre français de l'Economie Emmanuel Macron avait appelé à une reprise des discussions avec la Grèce, même en cas de non. 

Même position du président du Conseil italien Mattéo Renzi, corroborée après le scrutin par le ministre des Affaires étrangères Paolo Gentiloni: «Il est juste de recommencer à chercher un accord».

La confusion sur la suite des évènements était totale. La Grèce n'a plus d'argent, ses banques sont fermées depuis une semaine, et fragilisées par les retraits massifs récents de Grecs anxieux de toute cette situation. 

Selon le porte-parole du gouvernement, Gabriel Sakellaridis, la Banque de Grèce devait envoyer dès dimanche soir une demande à la BCE, car il y a selon lui «des arguments solides pour faire remonter (le plafond de) l'ELA», l'aide d'urgence aux banques grecques.

Le conseil des gouverneurs doit se réunir lundi, avait annoncé dès vendredi dans la presse autrichienne le gouverneur de la Banque d'Autriche Ewald Nowotny. Mais sans perspective d'accord d'Athènes avec ses créanciers, «la BCE n'a pas de base pour continuer à envoyer des euros à Athènes», estimait Holger Schmieding, économiste de Berenberg. 

Dans cette situation confuse et dangereuse, le Premier ministre de gauche radicale Syriza pouvait au moins se féliciter d'avoir remporté le pari du référendum, cinq mois après sa victoire confortable aux législatives de janvier.

La question posée aux Grecs était, en substance, approuvez-vous la proposition de réformes mise sur la table le 25 juin par les créanciers du pays (FMI, UE, BCE)? 

Le texte avait déjà fait l'objet de concessions de la part du gouvernement Tsipras, arrivé au pouvoir en janvier. Mais le Premier ministre a décidé dans la nuit du 26 au 27 juin qu'il n'irait pas plus loin, lançant l'annonce du référendum, et déclenchant le début de panique bancaire qui a abouti au strict contrôle des capitaux actuel.

Pendant ce temps, les créanciers faisaient valoir le danger pour le pays de s'engager sur la voie du non, marqué selon eux par un risque de sortie de l'euro, une monnaie à laquelle trois Grecs sur quatre sont très attachés.

Pour parachever la dramatisation de ce scrutin, ils ont refusé de poursuivre le programme d'aide en vigueur depuis 2012, laissant la Grèce -- qui n'a plus reçu d'aide depuis août 2014 -- manquer un paiement de 1,5 milliard au FMI, évènement financier rarissime. 

«La démocratie a gagné» 

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