Plus de la moitié du commerce extérieur du Royaume-Uni se fait avec l'UE, un marché d'environ 442 millions d'habitants, si l'on exclut les 64 millions d'habitants que compte le Royaume-Uni.
Advenant une sortie du marché unique, le Royaume-Uni pourrait voir son PIB chuter de 3% par année entre 2017 et 2020, selon une étude de la fondation allemande Bertelsmann.
Il y a aurait ensuite un impact financier à court terme, disent les analystes.
Par exemple, la livre sterling pourrait perdre de la valeur sur les marchés de change, tout comme celle de l'euro. Les coûts d'emprunt du Royaume-Uni pourraient aussi augmenter sur les marchés obligataires.
Enfin, une sortie du R.-U. du marché unique aurait un impact politique, dont l'effritement de la stature du pays sur l'échiquier international.
Par exemple, le royaume perdrait de l'influence vis-à-vis des États-Unis, qui s'appuient depuis toujours sur Londres pour tenter d'influencer les politiques de l'Union européenne.
Des analystes estiment que l'intégrité territoriale du Royaume-Uni pourrait aussi être menacée. L'Écosse a fortement milité pour l'entrée du pays dans la Communauté économique européenne (CEE) en 1975.
Advenant une sortie du royaume de l'UE, l'Écosse pourrait faire sécession et joindre à nouveau le marché unique.
La victoire massive du Parti national écossais aux élections du 7 mai montre que l'idée d'indépendance est toujours vive en Écosse, malgré la victoire du camp du NON (à 55,3%) en septembre 2014.
Le Royaume-Uni peut prospérer hors de l'UE comme la Suisse