Plusieurs pays européens ne font pas partie de l'Union comme la Suisse, la Norvège ou l'Islande. Ces trois économies développées figurent parmi les plus riches d'Europe.
Londres demeurerait aussi une place financière majeure dans le monde - avec New York et Tokyo - même si le Royaume-Uni quittait le marché unique.
Le plus grand risque économique et financier est sans doute la possibilité d'une sécession de l'Écosse, qui découlerait elle-même d'une sortie du R.-U. de l'Union européenne.
Avec un PIB de 190 milliards d'euros en 2014, l'Écosse représente un peut moins de 10% du PIB du Royaume-Uni. Son indépendance affaiblirait l'économie britannique, mais cette dernière resterait néanmoins la troisième économie d'Europe après l'Allemagne et la France.
Une sortie du Royaume-Uni de l'UE aurait de nombreux impacts. Mais elle ne condamnerait pas pour autant le pays à un sombre avenir économique, car il a plusieurs atouts.
Pour les investisseurs, le « Brixit » - contraction de British exit - représente certes un risque géopolitique. Un risque qui est toutefois beaucoup moins important que celui d’investir par exemple en Russie, en Afrique et au Moyen-Orient.