Grèce: la gauche modérée soutiendra un gouvernement de coalition

Publié le 20/06/2012 à 06:56, mis à jour le 20/06/2012 à 07:31

Grèce: la gauche modérée soutiendra un gouvernement de coalition

Publié le 20/06/2012 à 06:56, mis à jour le 20/06/2012 à 07:31

Par AFP

L'enceinte du parlement grec à Athènes. [Photo : Bloomberg]

Le dirigeant de la gauche modérée Fotis Kouvelis a indiqué mercredi que son parti "allait accorder un vote de confiance" à un gouvernement de coalition que prépare le chef de la droite Antonis Samaras, vainqueur des législatives de dimanche, avec les socialistes.

"Nous avons décidé de donner notre vote de confiance" au nouveau gouvernement, a indiqué M. Kouvélis, chef de la Gauche démocratique (Dimar), à l'issue d'une rencontre mercredi avec M. Samaras.

"Je veux croire que d'ici à ce soir nous aurons conclu un accord sur le programme de gouvernement" actuellement en négociation, a-t-il ajouté.

Vainqueur des législatives de dimanche mais sans majorité absolue, M. Samaras mène depuis lundi des discussions avec Evangélos Vénizélos, chef des socialistes Pasok, et Fotis Kouvelis.

Pro-européens, les trois partis se sont a priori mis d'accord sur l'urgence pour une alliance gouvernementale afin de sortir le pays de la grave récession via "la renégociation du mémorandum", le plan de rigueur, dicté par les bailleurs de fonds en échange de la poursuite des versements des prêts internationaux.

Comme ses deux partenaires, la droite et les socialistes, M. Kouvélis souhaite une renégociation du plan d'ajustement budgétaire, dicté par les créanciers, UE et FMI, en échange des prêts internationaux.

"Le programme du gouvernement (...) doit désengager le pays des termes douloureux imposés à la société grecque", a dit M. Kouvélis.

Lors des législatives du 17 juin, la droite a décroché 129 sièges sur les 300 du parlement, le Pasok 33 et le Dimar 17 sièges.

Leur alliance permettrait d'avoir un gouvernement "de consensus national" fort de 179 sièges face à une opposition menée principalement par la Gauche radicale, Syriza, au discours anti-rigueur et très critique face aux créanciers.

M. Kouvelis est un dissident du Syriza, qui avait quitté son parti en 2010 pour former le Dimar, au discours plus modéré.

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