Europe: le risque d'éclatement persiste

Publié le 09/11/2011 à 16:11, mis à jour le 16/10/2013 à 07:26

Europe: le risque d'éclatement persiste

Publié le 09/11/2011 à 16:11, mis à jour le 16/10/2013 à 07:26

Par AFP
La Russie a ainsi fait savoir qu'elle ne comptait pas investir tout de suite dans ce Fonds car elle "ne comprend pas" d'où proviendront ses 1 000 milliards d'euros pour aider les pays de la zone euro en difficulté.

Le 27 octobre, les dirigeants des pays de la zone euro ont décidé de porter le FESF de 440 milliards d'euros à 1 000 milliards d'euros environ de capacités de prêt grâce à des "effets de levier" permettant d'avoir une plus grande intervention sans augmenter les fonds de départ mis à disposition par les Etats, mais la concrétisation de cet engagement se fait attendre.

Dans ce climat de forte incertitude, certains n'hésitent plus à envisager publiquement l'éclatement de la zone euro. Les exportateurs allemands "peuvent vivre sans l'euro", a ainsi déclaré mercredi le président de leur fédération, le BGA, Anton Börner, s'inscrivant en faux contre les discours politiques qui présentent la monnaie unique comme une nécessité vitale pour l'économie du pays.

"Y a-t-il une vie pour l'Allemagne après l'euro ? Oui, il y en a une", a encore affirmer M. Börner.

Prenant le contre-pied de cette déclaration, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, a déclaré mercredi soir à Berlin qu'à terme, "tous les pays de l'Union européenne devraient avoir l'euro comme monnaie".

La monnaie unique est "le coeur de l'UE", a dit M. Barroso, "appartenir à l'euro ou s'employer à y appartenir devrait définir l'UE".

Une fois passée la crise actuelle, "notre objectif ne doit pas être de restaurer le statu quo ante, mais d'avancer vers quelque chose de nouveau, et de meilleur", a-t-il encore ajouté, "(...) une union de stabilité mais aussi de solidarité".

Le ciel s'éclaircissait en revanche à Athènes où Georges Papandréou a officiellement démissionné et où un gouvernement de coalition, réunissant socialistes et conservateurs, est en cours de formation.

Mais le nom du futur Premier ministre grec, attendu dans la soirée, ne sera pas connu avant jeudi au plus tôt, selon un communiqué officiel.

Après trois jours de négociations, l'incertitude demeurait sur son identité, si ce n'est qu'il ne s'agira pas de Georges Papandréou, définitivement hors course.

Un temps, cette fonction peu convoitée par les temps qui courent, a semblé devoir revenir à l'ancien vice-gouverneur de la Banque centrale européenne, Lucas Papademos. Il était le favori des milieux d'affaires, banquiers et partenaires internationaux.

Mais d'autres noms ont émergé. Ce serait finalement le président socialiste du Parlement, Philippos Petsalnikos, qui tiendrait la corde. Cet avocat de formation de 60 ans, respecté des milieux politiques, mais sans stature à l'étranger, est un compagnon de route de Georges Papandréou depuis 25 ans.

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