La croissance du PIB chinois avait déjà ralenti à 7,4% au premier trimestre, au plus bas depuis 18 mois, poussant les autorités à adopter plusieurs mesures de relance --exemptions fiscales, assouplissements ciblés pour encourager les prêts aux petites entreprises-- mais celles-ci semblent avoir fait long feu.
Certains analystes se montraient cependant sceptiques sur l'impact de ces injections de liquidités par la PBOC, qui ne convainquaient pas non plus la Bourse de Shanghai --en légère baisse mercredi à la mi-séance.
«Le soutien aux investissements des entreprises et à l'économie réelle sera relativement limité, alors que le repli du marché immobilier continue de s'aggraver, que les capacités excédentaires (dans l'industrie) s'accumulent et que la conjoncture reste sombre», avertissait Wang Tao, économiste de la banque UBS.
Les experts de Goldman Sachs, pour leur part, misaient sur «un assouplissement modéré» de la politique monétaire à venir, mais toujours avec des mesures ciblées.