Comment relancer les exportations

Publié le 27/02/2010 à 00:00, mis à jour le 18/10/2013 à 11:25

Comment relancer les exportations

Publié le 27/02/2010 à 00:00, mis à jour le 18/10/2013 à 11:25

Par François Normand

Des solutions existent pour aider les entreprises québécoises à vendre davantage de biens et services à l'étranger, disent les spécialistes. Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles à court terme.

1. Diversifier les marchés du Québec

Cette stratégie est essentielle pour réduire la dépendance du Québec à l'égard du marché américain, où sont acheminées 74 % des exportations québécoises de biens à l'étranger. " Une bonne diversification de notre commerce avec l'Europe et l'Asie nous ferait du bien ", affirme l'économiste Pierre Fortin de l'Université du Québec à Montréal.

En 2008, les 27 pays de l'Union européenne recevaient seulement 12,2 % des exportations de biens du Québec, selon Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

2. Augmenter la productivité du capital

C'est bien de vouloir percer des marchés en Europe ou en Asie, mais encore faut-il avoir des produits concurrentiels, ne serait-ce que pour absorber les coûts de transport.

" Les entreprises doivent investir dans leur capital, la main-d'oeuvre comme les équipements ", dit Simon Prévost, président des Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ).

3. Viser des produits de niche

Les pays émergents oeuvrent de plus en plus dans le secteur des biens de masse, les exportateurs doivent donc miser sur les produits de niche. " Le Québec doit se démarquer en offrant des produits à contenu technologique élevé ", dit François Dupuis, vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins.

4. Innover plus efficacement

Pour percer les marchés étrangers, il faut être créatif. Les entreprises ne doivent pas seulement se fier à leur service de R-D : elles doivent réseauter avec d'autres partenaires (clients, fournisseurs, entreprises similaires, etc.) pour concevoir de nouvelles technologies. C'est ce qu'on appelle l'innovation ouverte.

Stéphane Achard, premier vice-président et directeur général, services aux entreprises, chez Desjardins, va plus loin : les entreprises doivent parfois collaborer avec des concurrents pour améliorer leurs processus d'affaires, notamment en matière de logistique.

" Des entreprises concurrentes d'une même région peuvent regrouper leurs activités de transport en partageant un entrepôt, dit-il. Cette collaboration est possible car le transport n'est leur principale activité d'affaires. "

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