Pour chaque portion de votre capital qui couvrira une catégorie de dépenses, M. Otar propose une allocation d'actifs ainsi qu'un taux de décaissement soutenable.
Étude de cas : Marie et Paul
Prenons l'exemple de Marie et de Paul qui viennent de prendre leur retraite à 65 ans avec un portefeuille de 830 000 $. Leurs seules rentes sont celles des régimes publics (RRQ et SV) et totalisent 32 000 $ par année avant impôt. Leurs besoins annuels sont de 70 000 $ bruts ainsi répartis :
- dépenses essentielles : 40 000 $, dont 32 000 $ sont couverts par leurs rentes ; 8 000 $ supplémentaires sont requis ;
- dépenses courantes : 22 000 $ ;
- dépenses discrétionnaires : 8 000 .
Le tableau du haut indique qu'à 65 ans le taux de retrait soutenable pour les dépenses essentielles est de 3,31 %. Ils ont donc besoin de 241 692 $ pour couvrir ces besoins, soit 8 000 $/3,31 x 100 %. L'allocation d'actifs optimale (établie par M. Otar) pour cette portion de leur capital est de 55 % en actions et de 45 % en titres à revenu fixe.
Pour leurs dépenses courantes, le tableau du milieu suggère un taux de décaissement de 4,01 %. Ils ont donc besoin de 548 628 $, soit 22 000 $/4,01 x 100 %, et l'allocation d'actifs sur cette partie du portefeuille visera 60 % en croissance et 40 % en revenu fixe. Du capital disponible de 588 308 $ après les dépenses essentielles (830 000 $ - 241 692 $), il ne restera que 39 680 $ une fois la réserve faite pour les dépenses courantes.