Les millionnaires s'inquiètent pour leurs enfants

Publié le 30/09/2010 à 08:46, mis à jour le 08/10/2013 à 08:47

Les millionnaires s'inquiètent pour leurs enfants

Publié le 30/09/2010 à 08:46, mis à jour le 08/10/2013 à 08:47

Par lesaffaires.com

Les célèbres héritières américaines Paris Hilton et Nicole Richie dans leur émission «Simple Life». Photo : Bloomberg

Les enfants qui sont nés avec une cuillère d’argent dans la bouche pourraient être forcés d’utiliser de moins bons ustensiles, craignent ceux qui les ont nourris. Les millionnaires canadiens sont inquiets de l’avenir financier de leur progéniture, selon un sondage effectué par RBC Gestion de Patrimoine.

Parmi les fortunés répondants, 49% se demandent si leurs enfants sont prêts à gérer leur héritage. Ils sont 58% à croire que leurs enfants éprouveront plus de «difficultés financières» qu’eux. Puis, 35% des répondants estiment que leurs enfants sont trop axés sur l'immédiat et pourraient tenir leur patrimoine pour acquis.

Plusieurs millionnaires ne sont pas encore passés chez le notaire. Plusieurs d'entre eux n'ont toujours pas pris de dispositions officielles pour assurer le transfert de leur actif : 39 % n'ont pas de plan successoral et un répondant sur cinq (22 %) n'y a même pas songé.

Les répondants sont probablement sceptiques, car ils ne sont pas familiers avec la succession puisque la majorité des millionnaires interrogés ont obtenu leur fortune par eux-mêmes. Seulement, 8% ont hérité de la plus grande partie de leur patrimoine.

 

À la une

Filière batterie: le beau (gros) risque

Édition du 08 Mai 2024 | Dominique Talbot

Avec l’arrivée des géants de la batterie, Bécancour est au cœur du plus grand projet économique au Québec.

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

Édition du 08 Mai 2024 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.