Vézina : Le hockey de retour, meilleur pour le moral que pour l'économie

Publié le 06/01/2013 à 16:32, mis à jour le 07/01/2013 à 06:57

Vézina : Le hockey de retour, meilleur pour le moral que pour l'économie

Publié le 06/01/2013 à 16:32, mis à jour le 07/01/2013 à 06:57

BLOGUE. Les politiciens américains auront finalement réglé leur différend fiscal quelques jours avant que le hockey professionnel ne règle le sien – encore que, dans le cas des Américains, on est encore loin d’une entente définitive. Au moins, pour ce qui est du hockey, la paix devrait quand même durer quelques années, si les joueurs acceptent le projet de contrat qui mettrait fin au lock-out.

Au centre-ville de Montréal, et chez les amateurs frustrés de cet interminable accrochage, les soupirs de soulagement seront nombreux. Je suis de ceux qui pensent que ce conflit va faire mal au hockey, dont le statut était déjà fragile dans bien des villes du sud. En tout cas, les propriétaires et les joueurs mériteraient bien de perdre des plumes. Ils ont couru après.

PLUS : Entente dans la LNH : soulagement pour les tenanciers de bar de Montréal

De façon générale, l’économie va-t-elle connaître le regain sur lequel bien des gens comptent ?

Peut-être, mais l’impact de ce retour au travail sur la santé des affaires sera limité.

Les restaurants et les bars des alentours du Centre Bell à Montréal, du Air Canada Centre à Toronto et ailleurs, là où le hockey est vraiment populaire, vont en profiter. Des hôtels aussi, dans la mesure où les équipes locales ont suffisamment de pouvoir d’attraction. Mais un principe demeure : l’argent que les gens ne dépensent pas pour un loisir donné finit par l’être ailleurs. Rien ne se perd et bien des activités se créent.

Quelques études sérieuses l’ont démontré. Une étude américaine de 2006 (Holy Cross College et Lake Forest College) a montré qu’un conflit de travail dans le sport professionnel, quel qu’il soit, a peu de conséquences globales sur l’économie d’une ville. On assiste plutôt à un déplacement des dépenses.

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