SNC-Lavalin: les 6 défis du nouveau président du CA

Publié le 16/03/2015 à 15:43

SNC-Lavalin: les 6 défis du nouveau président du CA

Publié le 16/03/2015 à 15:43

Par Diane Bérard

Le nouveau président du conseil de SNC-Lavalin, Lawrence N. Stevenson. (Photo: SNC-Lavalin)

BLOGUE. Hier, Ian Bourne était président du conseil de SNC-Lavalin. Aujourd’hui, son nom a complètement disparu du site internet de l’entreprise. Ian Bourne n’est plus président du CA. Il ne siège même plus au CA. On l’a remplacé par Lawrence N. Stevenson, qui siège au CA depuis 1999.

Lawrence N. Stevenson a, entre autres, piloté la fondation de la librairie Chapters, en 1995. La même année, il s’est classé au Top 40 under 40. On lui a attribué le prix « Innovative retailer of the year », en 2000. Aujourd’hui, il est directeur de Callisto Capital.

Pourquoi un nouveau président au CA de SNC-Lavalin?

J’ai interviewé Richard Leblanc à ce sujet. Richard est un des principaux experts de la gouvernance au Canada.

« Tous les présidents de conseil ont une date d’expiration, c’est normal, dit Richard. Mais on ne peut s’empêcher d’établir un lien entre les accusations criminelles récemment déposées par la GRC contre SNC et le changement subit de président. »

Au Canada, le président de conseil porte de plus en plus le rôle de communicateur. En temps de crise, les projecteurs sont braqués sur lui. Le CA de SNC-Lavalin a décidé qu'Ian Bourne n'était plus la bonne personne sur qui braquer les projecteurs, compte tenu que la chaleur de ceux-ci vient de grimper de plusieurs degrés...

Un nouveau président au CA de SNC: bonne ou mauvaise nouvelle?

Selon Richard Leblanc, le changement  de président peut lancer deux messages au marché et aux parties prenantes :

1-un message inquiétant : le CA ne sait plus quoi faire, il rebrasse les cartes pour donner le sentiment que les choses bougent, que des décisions se prennent;

2- un message de confiance : SNC prend les accusations criminelles de la GRC au sérieux. Le CA est conscient que laisser Ian Bourne en poste aurait lancé un message dangereux. Ian Bourne aurait tenu à la fois le rôle de juge et partie. Le nouveau système d’éthique ayant été développé sous son règne, Bourne ne pouvait le défendre de façon objective. Une situation aussi sérieuse qu’une enquête criminelle exige un président indépendant.

Elle exige aussi un président disponible. Les prochains mois occuperont certainement le président à mi-temps. Cette réalité a certainement été prise en considération pour la relève cette relève de la garde subite.

Les 6 défis  nouveau président du conseil de SNC-Lavalin

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