Blogue. Première journée du World Business Forum complétée. Une journée menée à un rythme d’enfer : du contenu dense, de la musique jouée à plein volume, des vidéos, des pubs… Mais aussi beaucoup de contenu.
PLUS : Diane Bérard : Obama ne sera pas réélu
Sur Twitter : En direct du World Business Forum
Jim Collins a donné le ton. Pour ceux qui se demandent si l’auteur de « Good to great » est « in » ou « out » la réponse est « in ». Il répond à un besoin fondamental de tout cadre : se faire dire qu’il peut réussir et que son succès ne dépend que de lui. Ce qui, pour qui sait lire entre les lignes, est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle car, l’évangile selon Jim nous rappelle que les entreprises qui échouent doivent leur échec non pas à des situations extérieures incontrôlables mais bien aux décisions de leurs leaders.
Citation-choc : « Si le cancer a attaqué votre bras, vous devez avoir le courage de le couper ». Ce qui ne plaira pas aux gestionnaires émotivement attachés à certains « pet projects » ou divisions qu’ils ont fait grandir.
Bill MCDermott, la quintessence du motivateur
Bill McDermott, co-président de SAP, s’est avéré pour le moins déstabilisant. Nous avons ici la quintessence de motivateur. « Aujourd’hui est le premier jour du reste de votre vie et la personne la plus importante est celle dont le nom paraît sur votre carte d’affaires.» Je caricature un peu, mais à peine. Par contre, ses réflexions sur la technologie, l’urgence de démocratiser l’information dans les entreprises et le rôle que la mobilité est appelée à jouer dans nos vies, et nos entreprises, étaient fort pertinentes.
Citation-choc : « Montrez-moi un leader insécure et je vous montrerai un mauvais leader. »