Bérard - Les 10 détaillants québécois perçus comme les plus responsables

Publié le 13/11/2013 à 11:49, mis à jour le 13/11/2013 à 13:44

Bérard - Les 10 détaillants québécois perçus comme les plus responsables

Publié le 13/11/2013 à 11:49, mis à jour le 13/11/2013 à 13:44

Par Diane Bérard

BLOGUE. Plus de 4 Québécois sur 10 seraient prêts à boycotter un détaillant qui n’a pas de politique d’achat et d’approvisionnement responsable. Et 32,1% en feraient autant pour les magasins qui n’offrent pas de produits et services éco-responsable. C’est ce que nous apprend l’étude « La valorisation par les Québécois de l’engagement responsable des détaillants », de Caroline Boivin et Fabien Durif, de l’Observatoire ESG UQAM de la consommation responsable.

Les Québécois reconnaissent un détaillant responsable à trois comportements.

1-Il traite ces deux principaux groupes cibles avec respect:

-ses employés en respectant leurs droits (95,3% des répondants accorde importance à ce critère);

-ses clients : il respecte les droits des consommateurs (94,4%) - garanties, service après-vente, etc. - et traite ses clients équitablement (89,0%).

2- Il ne se contente pas de parler, il agit. Le détaillant responsable a implanté des politiques formelles pour les achats de produits et services responsables (94,3% des réponses). Il possède un code d’éthique et de conduite (91,6% des réponses). Bon, ça c’est une première étape. Ça demeure une condition nécessaire mais non suffisante.

Le détaillant responsable publie chaque année un rapport de développement durable (91,3% des réponses). Ça aussi c’est une condition nécessaire mais, non suffisante. Un rapport demeure un rapport.

Le détaillant responsable ne présente pas ses produits pour plus verts qu’ils ne le sont. Ah ! Voilà une demande qui va plus loin. Elle témoigne d’un plus grand niveau de sophistication de la part des consommateurs. Il faut dire que les détaillants et les fabricants ont sur-utilisé les qualificatifs liés à l’environnement sur leurs emballages et dans leur campagne publicitaires. Normal que les consommateurs en fassent une overdose et deviennent sceptiques. Mais comment un consommateur peut-il juger si un produit est moins vert qu'il ne le proclame? C'est bien de se questionner, mais à quoi cela sert-il si la réponse est quasi-impossible à obtenir ou qu'elle exige des recherches fasitidieuses?

3- Un détaillant responsable soutient des causes. Ici, les réponses des consommateurs s’avèrent plus vagues. Près des deux tiers parlent de causes « humanitaires » au sens large. Près de la moitié citent l’aide aux pays en développement (49,8%). Et 44,7% parlent de développement de projets dans les pays pauvres. Ici on peut voir une nuance entre « aide aux pays en développement » et « projets dans les pays pauvres », les seconds tenant peut-être plus de commerce que d’aide. Mais disons que cette catégorie demeure la moins définie. Probablement parce que plus difficile à incarner et plus loin du quotidien des consommateurs.

Les 10 détaillants jugés les plus responsables aux yeux des Québécois

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