Le nouveau budget du gouvernement du Canada, dévoilé le 16 avril dernier, prévoit une somme de 2,4 G$ en intelligence artificielle (IA) pour transformer l’économie et revoir à la hausse les ambitions du Canada en matière d’innovation.

Ainsi, le gouvernement tâchera de stimuler la productivité en aidant les chercheurs et les entreprises à développer et à adopter l’IA. Selon le gouvernement, dans le contexte actuel, cet aspect représente un des plus grands potentiels de croissance pour l’économie canadienne.

« Les récentes annonces du gouvernement concernant l’augmentation de l’utilisation de l’intelligence artificielle s’inscrivent dans les priorités d’Intel Canada, car notre empreinte s'étend à divers secteurs, des appareils personnels et automobiles aux appareils médicaux de pointe et aux superordinateurs », affirme Denis Gaudreault, directeur général chez Intel Canada. « Depuis plus de cinq décennies, les puces d'Intel sont à la base du progrès technologique du Canada, permettant aux citoyens, aux entreprises et aux gouvernements du pays de prospérer. Avec plus de 15 millions de puces Intel en fonctionnement chaque jour, la technologie d'Intel contribue à hauteur de 33 milliards de dollars canadiens par an à l'augmentation de la productivité dans tout le pays. »

En effet, Intel en tant qu'un des plus grands fabricants de puces semi-conductrices au monde fournit les composants fondateurs de la numérisation de nombreuses entreprises d’ici.

Pour mesurer les avancées, Intel Canada a commandé un rapport d’impact à Public First, un cabinet de conseil stratégique d’envergure internationale. Ce rapport souligne notamment l’importance de l’innovation technologique et de la création d’emplois dans la province.

En 2022, l’empreinte économique directe d’Intel Canada a contribué à hauteur de 2,4 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB), soutenant environ 7 500 emplois. Intel a également directement investi plus de 5,8 millions de dollars canadiens dans la recherche et le développement des universités canadiennes entre 2018 et 2022, franchissant ainsi de nouvelles frontières technologiques dans les domaines de l’infonuagique, de la connectivité, de l’intelligence artificielle et des technologies de périphérie intelligentes.

« Notre équipe s’engage activement auprès de la communauté de recherche en IA du pays, en collaborant avec des institutions établies comme le Mila à Montréal. Ce partenariat stratégique vise à tirer parti de l’IA pour résoudre certaines des questions économiques et sociétales les plus complexes au monde », ajoute Denis Gaudreault.

Le gouvernement fédéral n’est pas le seul à miser sur l’IA. Lors d’une conférence de presse le 29 février dernier, le gouvernement du Québec, par le biais du ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, a affirmé qu’il est possible de réduire la taille de l’État grâce à l’IA sans toutefois porter atteinte à la prestation des services. La Stratégie d’intégration de l’intelligence artificielle dans l’administration publique 2021-2026 du gouvernement du Québec vise à positionner l’administration publique comme acteur exemplaire de l’IA en prenant notamment appui sur le leadership du Québec dans ce domaine.

À titre d’exemples, le recours à l’IA par le secteur public peut notamment contribuer à prodiguer des conseils et des services qui correspondent mieux aux besoins des citoyens, offrir un meilleur soutien à la prise de décision de ses employés, rationaliser les processus et optimiser l’utilisation des ressources, améliorer la qualité des processus et des services en détectant automatiquement les anomalies. Ainsi, l’intégration de l’IA dans le secteur public présente l’occasion de fournir des services plus adaptés et d’améliorer la qualité des services par le biais de l’analyse automatisée des données.