[Photomontage : Josée Noiseux]
Tor., RIM, 64,18 $; Nasdaq, RIMM, 64,77 $ US
Cours cible à la fin de 2011 : 75 $ US
Valeur boursière : 32,2 G$ US
Bénéfice par action prévu en 2011 : 6,71 $ US
Ratio cours-bénéfice prévu en 2011 : 9,3
+ 20 % Gain potentiel (- 18,2 % en 2010)
Investir dans le fabricant du Blackberry, Research In Motion (RIM), est une idée à contre-courant. Selon les analystes, surtout américains, l'entreprise ontarienne ne peut que s'incliner devant Apple.
" Le seul fait de dévoiler des résultats à la hauteur des attentes devrait rétablir l'évaluation déprimée de son titre à un niveau plus approprié, de 13 à 14 fois ses bénéfices ", indique Alain Chung, gestionnaire chez Claret.
Son action s'échange à un multiple de 9,3 fois le bénéfice prévu pour l'année qui se terminera en février 2012. " Un multiple aussi modeste reflète que les doutes sont grands. Pourtant, RIM offre une gamme complète de produits, contrairement à bien d'autres rivaux ", fait valoir Pierre Bernard, gestionnaire chez IA Clarington.
À son avis, le titre peut récupérer la perte de 18 % qu'il a subie en 2010 et retrouver au minimum le cours qu'il avait à la fin de 2009, soit 71 $.
Le marché du téléphone intelligent et des tablettes se consolidera autour de grands acteurs capables de durer. RIM sera l'un d'eux, selon M. Chung, qui estime que le titre peut aisément rebondir de 20 %.
" Apple doit courir à 100 milles à l'heure, sans trébucher pour maintenir son aura en Bourse. Ce n'est pas le cas de RIM. J'estime aussi que les téléphones Android grugeront davantage des parts à Apple qu'à RIM, qui bénéficie d'une clientèle d'affaires recherchant la sécurité ", ajoute M. Chung.
