Pratiquer à l'étranger grâce à la formation ou aux stages

Publié le 08/10/2010 à 14:52, mis à jour le 10/11/2010 à 13:57

Pratiquer à l'étranger grâce à la formation ou aux stages

Publié le 08/10/2010 à 14:52, mis à jour le 10/11/2010 à 13:57

La pratique du génie s'internationalise. Les universités l'ont compris et ont signé de nombreuses ententes avec des institutions d'enseignement partout dans le monde.

La possibilité d'aller faire des stages à l'étranger est également une excellente façon de plonger dans les défis de l'internationalisation.

Que ce soit pour une session, une année ou un stage à l'étranger, les formules abondent. " Certains échanges permettent une reconnaissance en équivalence de formation. Il existe aussi des programmes de bidiplomation en association avec de grandes écoles. Acquérir de l'expérience à l'étranger est un atout dans un curriculum vitæ ", dit Pierre Lafleur, directeur de l'enseignement à l'École Polytechnique de Montréal.

Des professionnels reconnus à l'étranger

Gérer des chantiers complexes à l'étranger, des ressources humaines de différents pays et des équipes virtuelles dans le monde fait partie des nouveaux défis de la profession. " Les ingénieurs québécois sont reconnus dans le domaine de la gestion de projets complexes et pour leurs compétences professionnelles.

La formation des ingénieurs dans les autres pays est davantage axée sur les connaissances scientifiques et techniques et ce n'est pas suffisant ", affirme Dominique Lefebvre, vice-doyen à la formation continue de la Faculté de génie de l'Université de Sherbrooke, qui s'envolera à la fin de septembre pour le Viêtnam dans le cadre d'une réunion de l'Association des universités francophones. M. Lefebvre souhaite signer des accords avec les universités du Viêtnam, du Laos et du Cambodge.

L'École de technologie supérieure élabore actuellement une politique sur l'internationalisation axée sur la recherche. " Nous voulons encadrer l'aspect recherche, soutenir nos chercheurs dans les grands réseaux internationaux et inculquer des aspects internationaux dans la formation. On a déjà sur nos tablettes un projet de programme supérieur qui va porter sur la gestion de grands projets internationaux ", précise Yves Beauchamp, directeur de l'École.

La présence d'étudiants étrangers dans les universités québécoises contribue aussi à alimenter le volet international de la formation. L'École Polytechnique compte 20 % d'étudiants étrangers, alors que McGill en accueille plus de 24 %.

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