Séance mitigée en Bourse

Publié le 05/05/2014 à 16:48

Séance mitigée en Bourse

Publié le 05/05/2014 à 16:48

Les Bourses nord-américaines ont entamé la semaine sur une note mitigée. Alors que Toronto était tirée dans le rouge par le secteur des technologies, New York a pu finir légèrement au-dessus de l’équilibre.

Après avoir touché un sommet historique vendredi dernier, l’indice S&P/TSX a retraité lundi, pénalisé par le secteur des technologies. Il a terminé la séance à 14 697 points, en baisse de 68,12 points (-0,46%).

Parmi les titres à surveiller, l’action du Groupe CGI a perdu 2,61 %. Stella-Jones a reculé de 2,48 %, Groupe Canam, de de 2,22 % tandis qu’Uni-Sélect a pris 3,87% et Colabor, 3,96 %.

Rendu nerveuse par la crise en Ukraine, Wall Street avait mal commencé la séance avant qu’un bon indicateur dans les services aux Etats-Unis redonne de l'appétit à des investisseurs: le Dow Jones a grappillé 0,11% et le Nasdaq 0,34%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a progressé de 17,66 points à 16 530,55 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 14,16 points à 4.138,06 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est apprécié de 0,19% ou 3,52 points, à 1.884,66 points.

En baisse à l'ouverture, les indices boursiers new-yorkais ont regagné du terrain peu avant la mi-séance, dans le sillage d'un bon indicateur américain, et se sont hissés au-dessus de l'équilibre.

"Au vu de l'ouverture de la séance ce matin, il s'agit d'un très bon jour pour le marché", a commenté Mace Blicksilver, de Marblhead Asset Management.

Confirmant la tendance à l'amélioration dessinée par les dernières statistiques économiques américaines, l'activité dans les services a progressé plus fortement que prévu en avril dans le pays, selon un indice publié lundi par l'association professionnelle ISM.

"Cela a fait rebondir le marché car il a besoin de bonnes nouvelles économiques maintenant que la Réserve fédérale américaine (Fed) réduit peu à peu son soutien", a expliqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

L'accalmie restait précaire cependant, les investisseurs gardant les yeux rivés sur la crise ukrainienne, dont ils craignent l'impact croissant sur l'activité des entreprises américaines.

"De deux choses l'une: soit l'Ukraine est le plus gros non-événement" affectant Wall Street cette année, "soit c'est l'évènement le plus grave", a noté M. Blicksilver. "Les investisseurs ne savent toujours pas. Et c'est cela qui les rend très nerveux".

De nouveaux combats ont fait rage lundi dans la périphérie du bastion insurgé pro-russe de Slaviansk, à l'est de l'Ukraine, faisant quatre morts et une trentaine de blessés.

Ces nouvelles violences faisaient craindre un scénario de guerre civile, alors que les Occidentaux tentent de relancer le dialogue avec la Russie, qui affirme s'inquiéter pour la "paix" en Europe.

La production manufacturière en Chine s'est en outre contractée en avril pour le quatrième mois consécutif, confirmant le ralentissement de la deuxième économie mondiale, selon un indicateur de la banque HSBC publié lundi.

Le marché obligataire a reculé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,611% contre 2,591% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,408% contre 3,367% à la précédente clôture.

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