Une dominante pour la semaine qui vient de se terminer : la consolidation des gains des semaines précédentes. Les principaux indicateurs boursiers nord-américains ont guère bougé. Et les volumes des échanges ont eu tendance à diminuer.

«Il semble que les investisseurs ont digéré cette semaine les nombreuses statistiques sorties la semaine précédente», commente Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marché des capitaux, en soulignant qu'il n'y a eu, en comparaison, que peu de données économiques qui ont été divulguées cette semaine.

Au Canada, les investisseurs ont marqué de l'intérêt pour des secteurs qui sont généralement un peu délaissés. Par exemple, les «petites» banques, comme la Laurentienne et la Banque Nationale, ont suscité plus d'intérêt que celles qui sont traditionnellement considérées comme les «grandes».

Idem avec des secteurs tels que ceux des utilitaires, des produits de consommation de biens essentiels, ou encore de la santé, selon M. Huot.

Un vendredi emblématique

Vendredi, à 16h, le S&P/TSX diminuait de 72 points, à 10 641 points. À Wall Street, le Dow Jones augmentait de 28 points, à 8 799 points, le S&P500 de 2 points, à 946 points, et le baissait Nasdaq de 3 points, à 1 858 points.

Pourquoi un tel calme? Probablement en raison de la divulgation de statistiques américaines à peine inférieures aux attentes, en particulier celle du sentiment des consommateurs américains.

Hausse des prix à l'importation et à l'exportation 

Ainsi, les prix à l’importation ont cru en mai aux Etats-Unis de 1,3%, ce qui correspond au consensus des analystes américains, qui était de 1,4%. C’est le troisième mois consécutif de progression, et la hausse la plus forte depuis juillet 2008.

De leur côté, les prix à l’exportation ont connu une hausse de 0,6% en mai. Le mois précédent, l’augmentation avait été de 0,4%.

Un indice du sentiment des consommateurs inférieur aux attentes 

Par ailleurs, l’indice du sentiment des consommateurs pour le mois de juin, établi à l’aide des chiffres de l’Université du Michigan, a enregistré une légère augmentation. Il est de 69, au lieu de 67,8 en mai.

Ce résultat est inférieur aux attentes des analystes américains, qui misaient sur un chiffre de 69,5.

BlackRock frappe un grand coup

Par ailleurs, la journée a notamment été marquée à Wall Street par la baisse de 5% du titre du fonds BlackRock, à environ 175 dollars américains. Ce dernier a annoncé l'achat de la branche investissement de Barclay's pour le montant de 13,5 milliards de dollars américains. BlackRock devient dès lors le plus important gestionnaire d'argent du monde, avec quelque 2 700 milliards de dollars américains d'actifs.

Le pétrole finit la semaine à 72 $ US

Vendredi, en fin de journée, le baril de pétrole brut perdait presque 1 dollar, à 72 dollars américains, au Nymex.

De son côté, l'once d'or s'échangeait contre 940 dollars américains, en baisse de 22 dollars.

Quant à la devise canadienne, elle valait 89,45 cents américains, en baisse de 1,20 cent.