Une autre raison de la chute des cours est «l'absence de réponse du côté de l'offre par l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole)», estimaient les analystes de Commerzbank.
«Nous ne prévoyons pas que les prix se stabilisent jusqu'à ce que (...) l'Opep revienne à des baisses de production coordonnées», ajoutaient-ils.
Le cartel, qui pompe environ un tiers du brut mondial, doit se réunir le 27 novembre à Vienne pour sa 166ème réunion ordinaire.
Lors de sa précédente réunion en juin, l'Opep a décidé de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour, niveau auquel il est fixé depuis fin 2011.
Mais depuis, les prix du pétrole ont perdu environ 20% à Londres et 18% à New York. Et le Brent s'est installé depuis le 9 septembre sous la barre des 100 dollars, niveau jugé idéal par la plupart des membres de l'Opep.