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Les bourses nord-américaines hésitent sur la direction à suivre lundi. Au Canada, les yeux des négociateurs sont tournés sur le titre d’Osisko qui bondit de plus de 20%.
Vers 11h50, le S&P/TSX perd 6 points, ou 13 741 points.
La minière Osisko bondit de 1,04$, ou 20,12%, à 6,21$. Lisez : Goldcorp lance une offre hostile de 2,6 milliards pour Osisko
Au sud de la frontière, La Bourse de New York entame la séance d'un pied hésitant lundi, nerveuse avant d'entrer dans le vif de la saison des résultats cette semaine: le Dow Jones était stable et le Nasdaq grappille 0,03%.
Le Dow Jones lâche 1 point à 16 436 points, mais le Nasdaq, à dominante technologique, grignote 1 point à 4 176 points.
L'indice élargi S&P 500 abandonnait 0,01% à 1 842 points.
Wall Street avait fini sans direction vendredi, après un rapport décevant sur l'emploi américain qui apaisait toutefois les craintes d'un changement de cap brutal de la politique monétaire américaine: le Dow Jones avait cédé 0,05%, à 16 437 points, mais le Nasdaq avait pris 0,44%, à 4 175 points.
Encore surprise par le nombre bien inférieur aux attentes des emplois créés aux Etats-Unis en décembre, un mauvais signe pour l'économie américaine, la place new-yorkaise surveillait avec anxiété la publication des résultats trimestriels de grandes entreprises américaines à partir de mardi, en particulier dans le secteur financier.
Quelque peu refroidi après une année 2013 spectaculaire et sur ses gardes, le marché a du mal depuis le début de l'année à «avancer avec conviction», ont résumé les experts du site d'information financière Briefing.com.
Et, en l'absence de nouvelles économiques d'ampleur lundi, tant sur le plan des entreprises que sur celui des indicateurs, le marché devrait rester «prudent», ont noté les experts de la maison de courtage Charles Schwab.
Les investisseurs seront cependant attentifs, peu après la mi-séance, à un discours du président de l'antenne de la Réserve fédérale américaine (Fed) d'Atlanta, Dennis Lockhart, sur les prévisions économiques et la politique monétaire des Etats-Unis.
Ils y guetteraient en effet des signes susceptibles d'indiquer l'état d'esprit des dirigeants de la banque centrale après la déception du rapport sur l'emploi vendredi. L'emploi constitue en effet l'une des grandes priorités de la Fed.
Le marché trouvait cependant du soutien auprès du secteur automobile qui bénéficiait de l'ouverture lundi à Detroit d'un salon annuel de l'automobile placé sous le signe de l'optimisme, alors que le marché américain retrouvait toute sa santé et visait la performance.
Ford, qui a lancé lundi une nouvelle version de son camion pick-up F-150, le plus vendu aux Etats-Unis, avançait de 2,52% à 16,47 dollars et General Motors, qui a obtenu les prix de la voiture et du pick-up de l'année, prenait 0,75% à 40,33 dollars.
Dans le secteur pharmaceutique, le groupe Merck qui a dit lundi explorer "des options stratégiques" pour ses divisions de santé animale et de produits de consommation grand public, s'appréciait de 4,89% à 52,32 dollars.
Le fabricant de vêtements de sport Lululemon Athletica s'enfonçait de 17,25% à 49,32 dollars, après avoir revu en baisse ses prévisions de résultats pour le quatrième trimestre en raison d'un recul de ses ventes depuis le début de l'année.
Les banques américaines reculaient à l'unisson dans la matinée, avant une semaine chargée en résultats trimestriels. A la veille de leurs publications, JPMorgan Chase lâchait 0,15% à 58,39 dollars et Wells Fargo 0,38% à 45,76 dollars. Bank of America, qui révèlera ses résultats mercredi, baissait de 0,47% à 16,69 dollars, tandis que Goldman Sachs et Citigroup, dont les résultats devraient être connus jeudi, abandonnaient respectivement 0,59% à 177,33 dollars et 0,62% à 54,38 dollars.
Le marché obligataire évoluait proche de l'équilibre. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,851% contre 2,860% vendredi soir et celui à 30 ans restait stable à 3,796%.
