Les Bourses nord-américaines ont accentué leur repli vendredi, mais terminent tout de même en hausse marquée en mai.
L’indice S&P/TSX a perdu près de 100 points ou 0,8% à 12646. À New York, le S&P 500 a cédé 16 points ou 0,98% à 1638, le Dow Jones, 134 points ou 0,88% 15190 et le Nasdaq, 0,68% ou 23 points à 3467. Le S&P 500 a tout de même gagné 2,1% en mai, le septième mois consécutif de gains pour le grand baromètre boursier américain.
En mai, le S&P/TSX à Toronto a gagné 1,56. À Wall Street, le S&P 500 ajoute 2,07%, le Dow Jones prend 1,86% et le Nasdaq monte de 3,81%.
Depuis le début de l’année, Wall Street dépasse Bay Street, et de loin. Le S&P/TSX ajoute un maigre 1,75% tandis que le S&P 500 a progressé 14,4%.
Le dollar canadien a suivi la trajectoire baissière. Il a cédé 0,57 cent américain, pour se négocier à 96,50 cents américains.
Dans les titres en action vendredi, Mediagrif a grimpé de près de 10% à 20,40$, après avoir annoncé l’acquisition de Réseau Contact et Jobboom de Québecor. Wall Street avait terminé en légère hausse jeudi, accueillant d'un bon oeil des indicateurs mitigés aux États-Unis qui semblaient écarter provisoirement le risque d'un changement de cap de la politique monétaire américaine.
Après un début de séance dans le rouge, les indices de la place new-yorkaise se sont peu à peu rapprochés de l'équilibre jeudi, avant de tenter quelques incursions en territoire positif.
"On arrive à la fin d'un bon mois de mai et les gestionnaires procèdent à quelques ajustements de portefeuilles", a relevé Mace Blicskilver, de Marblehead Assetr Management.
Après la publication d'indicateurs contrastés aux États-Unis, "il semble toutefois que les investisseurs aient pour l'instant choisi de réserver un bon accueil à ces chiffres", a estimé de son côté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
L'annonce d'une forte augmentation de l'activité économique de la région de Chicago en mai, alors que les analystes tablaient sur une légère contraction, a été ainsi particulièrement appréciée, selon lui.
Et, si les dépenses de consommation et les revenus des ménages se sont légèrement tassés en avril aux États-Unis, décevant les analystes qui tablaient sur une petite progression, "cela apaise un peu les craintes de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) ralentir son soutien de manière anticipée", a-t-il estimé.
Les nouvelles en provenance d'Europe continuaient cependant à préoccuper, alors que le chômage a battu un nouveau record dans la zone euro, s'établissant à 12,2% en avril contre 12,1% le mois précédent, et que les ventes au détail en Allemagne ont subi un nouveau recul.
