Bourses: flambée mondiale

Publié le 28/11/2011 à 11:54, mis à jour le 28/11/2011 à 11:55

Bourses: flambée mondiale

Publié le 28/11/2011 à 11:54, mis à jour le 28/11/2011 à 11:55

Par AFP
Sur tous les marchés, les valeurs bancaires, les plus sensibles à la crise, ont mené la danse: en Italie, UniCredit a pris 8,14% et Intesa Sanpaolo 7,04%. En France, BNP-Paribas s'est envolé de 10,33% et Société Générale de 9,60%.

Partout, le moral des investisseurs était soutenu par l'espoir que l'Allemagne revienne sur son opposition à une intervention massive de la BCE pour aider les pays les plus fragiles de la zone euro, en échange d'un durcissement de la discipline budgétaire et de la surveillance des Etats.

"L'Allemagne est désormais touchée par la crise et est donc plus à même de mettre de l'eau dans son vin", a commenté Renaud Murail, gérant d'actions chez Barclays Bourse. Il s'attendait à des avancées en la matière lors de la réunion de l'Eurogroupe mardi, et lors du sommet européen des 8 et 9 décembre.

Des rumeurs faisaient également état de discussions entre le FMI et l'Italie. Selon le quotidien La Stampa, le Fonds pourrait débloquer entre 400 et 600 milliards d'euros, ce qui permettrait à la péninsule, très lourdement endettée, de disposer d'une fenêtre de 12 à 18 mois pour mettre en place des réductions budgétaires et des réformes économiques.

Le FMI a démenti, mais cela n'a pas suffi pour doucher l'euphorie boursière.

"On ne sait pas très bien comment on va aider l'Italie mais ce qui est certain c'est que Paris et Berlin sont au pied du mur et vont devoir agir très rapidement", a souligné Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.

Si ce n'est pas avec le FMI, "plusieurs solutions sont sur la table avec le Fonds européen de stabilité financière nouveau format qui sera présenté demain (mardi lors de l'Eurogroupe, ndlr) ou la Banque centrale européenne", ont estimé les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

Ces espoirs apparaissent alors que la situation en zone euro ne cesse de s'aggraver, notamment pour ce qui est des obligations des Etats les plus fragiles.

Le coût de l'emprunt sur les marchés semble de plus en plus ingérable pour l'Italie: Rome a réussi à émettre ce lundi 567 millions d'euros d'obligations à échéance 2023 mais à un taux astronomique (7,3% contre 4,6% lors de la dernière opération similaire).

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