(Photo: Bloomberg)
Wall Street a fini pratiquement stable jeudi, lestée par une nouvelle contre-performance d'Apple mais encouragée en fin de séance par l'optimisme du marché du pétrole.
À Toronto, l'indice S&P/TSX est resté au neutre, à 13 787,8 points.
Le dollar canadien a clôturé à 77,92 cents US, en hausse de 0,11 cent.
À New York, le S&P 500 a aussi opté pour la stabilité, à 2 064,11 points.
Le Dow Jones a avancé de 9,38 points, ou de 0,05%, à 17 720,5 points.
Le Nasdaq a cédé 23,35 points, ou 0,49%, à 4 737,34 points.
Parmi les titres en action jeudi, Québecor(Tor., QBR.B) a affiché des revenus et bénéfices supérieurs aux prévisions au premier trimestre, grâce entre autres à Vidéotron. Le groupe de télécommunications et de médias montréalais a dégagé un bénéfice ajusté de 67,7M$ ou 0,55$ par action, mieux que les 0,35$ par action attendu par les analystes. La société a relevé son dividende trimestriel. Lisez notre texte complet. Le titre a atteint un sommet annuel de 36,24$.
Canadian Tire(Tor., CTC.A) a dégagé un bénéfice de 0,90$ par action à son premier trimestre, mieu que les 0,85$ l'action attendus par les analystes. Le titre a touché un sommet annuel de 146,31$.
David Quezada, de Raymond James, hausse sa cible pour le titre du producteur d’énergie Boralex(Tor., BLX). Celle-ci passe de 20$ à 21$. L’analyste réagit positivement aux résultats supérieurs aux attentes du premier trimestre. Il juge l’évaluation du titre attrayante et anticipe une hausse du dividende en 2017.
Les analystes reviennent sur la vente de la division française de Transat A.T.(Tor., TRZ). Turan Quettawala, de Banque Scotia, croit que la société profitera des liquidités qu’elle obtiendra de cette transaction pour réaliser une acquisition aux États-Unis. Il maintient sa recommandation de surperformance pour le titre et maintient sa cible de 10,50$.
Apple cède sa couronne à Alphabet
Un marché nerveux, inquiet de la succession de résultats d'entreprise mitigés à la veille d'un indicateur très attendu sur les ventes de détail, a trouvé un peu de réconfort dans l'après midi dans la remontée des prix du pétrole, tirée par les attentes revues en hausse du côté de la demande énergétique mondiale.
Mais globalement, «il y a beaucoup d'incertitudes sur la direction de l'économie», a déclaré Bill Lynch, chez Hinsdale Associates, en guise d'explication aux hésitations du marché.
Selon lui, le bond inattendu de demandes hebdomadaires d'allocations chômage annoncée en matinée pourrait confirmer le ralentissement du marché de l'emploi apparu la semaine dernière dans les chiffres mensuels, «c'est peut-être ce qui fait réfléchir les investisseurs sur les perspectives de l'économie».
Vendredi «on espère 1% d'augmentation des ventes de détail, ça semble un peu beaucoup et je ne suis pas sûr que ça se vérifiera», a ajouté M. Lynch.
À côté de ces inquiétudes diffuses, deux facteurs concrets ont semblé peser lourdement jeudi: d'une part l'action du géant informatique Apple est passée provisoirement sous le seuil de 90 dollars pour la première fois depuis presque deux ans, avant de finir à 90,32 dollars (-2,37%). Le géant informatique a reperdu sa position de première capitalisation au profit d'Alphabet (Google, -0,34% à 728,07 dollars).
D'autre part, les cours du pétrole, après un affaissement en cours de journée, ont atteint un nouveau sommet depuis le début de l'année, ce qui a soutenu les secteurs de l'énergie et des matériaux, permettant au Dow Jones de se hisser dans le vert.
Globalement, les évolutions de la journée ont surtout confirmé la phase de stabilisation de la Bourse américaine.
«Cela fait trois semaines qu'on se situe dans des marges d'évolution étroites, quand l'actualité est faible ce n'est pas étonnant de céder un peu de terrain», a déclaré Charlie Bilello, chez Pension Partners.
Le marché obligataire était en baisse. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à dix ans s'affichait à 1,751% contre 1,731% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,597% contre 2,576% la veille.
