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Les inquiétudes persistent mardi matin sur les marchés boursiers européens et nord-américains concernant la crise de la dette en Europe et avant la publication d’importants résultats au courant de la journée.
Vers 7h à Wall Street, les contrats à terme (futures) des indices de la Bourse de New York affichent un repli d’au moins 1 %. Selon ces contrats, le S&P 500 glisse de 1,3 %, ou 16 points, à 1 236 points, le Dow Jones échappe 1,1 %, ou 131 points, à 11 929 points, et le Nasdaq baisse de 1,3 %, ou 30,25 points, à 2 312,75 points.
En Europe vers la mi-séance, le rouge occupe toute la place. Londres pour l’instant est la moins affectée, avec un repli de 1,4 %. Paris tombe de 2,15 % et Francfort dévisse de 2,4 %.
En Italie, la chute est de 2,6%, pendant que Madrid glisse de 1,95 %.
D'une part, les tensions s'aggravent sur le marché de la dette, notamment pour l'Italie, alors que l'Espagne vient de conclure un emprunt s'étant déroulé dans de très mauvaises conditions.
Déjà en nette progression lundi, les taux italiens à 10 ans des obligations de l'Italie sont repassés au-dessus des 7% en fin de matinée, à 7,039%.
Ces taux avaient atteint la semaine semaine un record depuis la création de la zone euro, à 7,483%, semant un vent de panique sur les marchés car un niveau de remboursement supérieur à 7% est considéré comme insoutenable sur la durée pour le pays, troisième économie de la zone euro.
La tension est montée d'un cran mardi dans la matinée après le résultat de l'émission obligataire de l'Espagne qui a manqué le sommet de son objectif, fixé à 3,5 milliards d'euros, en levant 3,158 milliards d'euros à 12 et 18 mois, à un taux supérieur à 5%.
Les investisseurs faisaient preuve d'une vive défiance également envers les titres de la France dont l'écart de taux (spread) avec les taux allemands a touché un nouveau record mardi matin.
Avec AFP.
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