Les valeurs technologiques sont en revanche à la traîne, à l'image de Netflix qui a perdu près de 5%. Les bénéfices du site internet de vidéo à la demande se sont pourtant envolés au deuxième trimestre, mais la perspective d'un possible ralentissement de sa croissance inquiète.
Les investisseurs se sont aussi montrés réservés face au géant de l'informatique Apple, qui devait dévoiler ses résultats après la clôture, alors que d'autres grands noms du secteur comme Microsoft et Google ont fait état la semaine dernière de mauvais chiffres.
L'hésitation des acteurs du marché reflétait par ailleurs des signaux contradictoires sur la croissance des deux premières puissances économiques mondiales.
Aux Etats-Unis, l'annonce d'un recul de l'activité manufacturière de la région de Richmond (centre-est) par l'antenne locale de la banque centrale américaine (Fed) a négativement surpris les acteurs du marché.
Parallèlement en Chine, le Premier ministre Li Keqiang a assuré que la croissance économique du pays devait être maintenue au-dessus de 7%, le plus bas niveau tolérable par le gouvernement.
"Pour les investisseurs, ces remarques signifient que de nouvelles mesures seront mises en place pour s'assurer que la croissance reste supérieure à 7%", a indiqué Patrick O'Hare de Briefing.com.