Alors que l'indice phare de la Bourse de Toronto est revenu à deux doigts de son point d'origine mardi, Wall Street a terminé sa séance sur une note plus contrastée; les bons résultats de United Technologies faisant grimper le Dow Jones à un nouveau record, tandis que le Nasdaq et le S&P 500 pâtissaient.
Selon des résultats définitifs, sur Bay Street, l'indice S&P/TSX a fait du surplace, terminant la séance à 12 745 points, perdant 13 points ou 0,1%. Iamgold Corp a gagné 6,07% à 5,59$ et Aimia 3,77% à 15,68$, alors que Richelieu Hardware et Canadian National Railway ont respectivement perdu , 3,22% et 3,21%.
De son côté. l'indice Dow Jones Industrial Average a avancé de 0,14% ou 22,19 points à 15.567,74 points, quand le Nasdaq reculait de 0,59% ou 21,12 points à 3.579,27 points.
Le S&P 500, qui avait atteint lundi un niveau jamais vu auparavant, a lâché 0,19% ou 3,14 points à 1.692,39 points.
"Les bons résultats du (conglomérat) United Technologies ont largement participé à la progression du Dow Jones", a remarqué David Levy, de Kenjol Capital Management.
"Mais sur les 30 titres composant l'indice, 20 sont dans le vert, ce qui reflète une solidité certaine des plus grandes entreprises", a-t-il ajouté. "Les résultats publiés jusqu'à présent dépassent plus ou moins les attentes, assez basses il faut le dire, du marché."
Les valeurs technologiques sont en revanche à la traîne, à l'image de Netflix qui a perdu près de 5%. Les bénéfices du site internet de vidéo à la demande se sont pourtant envolés au deuxième trimestre, mais la perspective d'un possible ralentissement de sa croissance inquiète.
Les investisseurs se sont aussi montrés réservés face au géant de l'informatique Apple, qui devait dévoiler ses résultats après la clôture, alors que d'autres grands noms du secteur comme Microsoft et Google ont fait état la semaine dernière de mauvais chiffres.
L'hésitation des acteurs du marché reflétait par ailleurs des signaux contradictoires sur la croissance des deux premières puissances économiques mondiales.
Aux Etats-Unis, l'annonce d'un recul de l'activité manufacturière de la région de Richmond (centre-est) par l'antenne locale de la banque centrale américaine (Fed) a négativement surpris les acteurs du marché.
Parallèlement en Chine, le Premier ministre Li Keqiang a assuré que la croissance économique du pays devait être maintenue au-dessus de 7%, le plus bas niveau tolérable par le gouvernement.
"Pour les investisseurs, ces remarques signifient que de nouvelles mesures seront mises en place pour s'assurer que la croissance reste supérieure à 7%", a indiqué Patrick O'Hare de Briefing.com.