Bourse: net recul à Toronto, Gildan perd 9%

Publié le 04/12/2014 à 16:39

Bourse: net recul à Toronto, Gildan perd 9%

Publié le 04/12/2014 à 16:39

Les Bourses nord-américaines ont mal reçu l'absence de mesures de soutien supplémentaires de la part de la Banque centrale européenne (BCE). À Toronto, les résultats décevants des Banques TD et CIBC plombent l'indice S&P/TSX, déjà éprouvé par la faiblesse des matières premières. 

Voici l'état de la situation à la clôture des marché  

Le S&P/TSX baisse de 1,9% ou 1284 points à 14469

Le S&P 500 recule de 2,4 points ou 0,12% à 2071 

Le Dow Jones baisse de 12,52 points ou 0,07% à 17900

Le Nasdaq échappe 5 points ou 0,11% à 4769

Parmi les titres en action jeudi, le titre de la Banque TD (Tor., TD) cède 5,6% à 54,03$, après avoir dévoilé un bénéfice sous les prévisions à son quatrième trimestre. L'action de la Banque CIBC (Tor., CM) recule de 3% à 103,52$, tandis que la société torontoise a affiché un recul de son bénéfice trimestriel. Le titre de Gildan (Tor., GIL) chute de 9,2% à 60,22$, après avoir dévoilé un bénéfice et des prévisions qui ont déçu les investisseurs.

Lire aussi: Gildan: la coqueluche tombe de son piédestal

La BCE, prenant acte de la dégradation des perspectives économiques et de l'évolution des prix dans la zone euro, a abaissé jeudi ses prévisions de croissance et d'inflation pour cette zone.

Son président Mario Draghi a dans la foulée indiqué que le conseil des gouverneurs avait "intensifié la préparation" de nouvelles mesures de soutien à l'économie et s'était notamment penché sur "plusieurs options d'assouplissement quantitatif", du nom donné aux rachats d'actifs pratiqués par les banques centrales. "Mais il y a encore du travail à faire" avant d'éventuellement les mettre en oeuvre, a ajouté le patron de la BCE.

"Comme d'habitude il a parlé (de la mise en oeuvre de nouvelles mesures de soutien), mais il ne l'a pas fait", décevant les investisseurs, a commenté Peter Cardillo de Rockwell Global Capital.

Un peu après la mi-séance, des rumeurs sur la possible présentation d'un plan de soutien détaillé dès janvier ont déclenché une brève incursion des indices en territoire positif. Mais l'effet a été de courte durée.

La tendance à la baisse reflète "le fait que le marché a toujours besoin de plus de soutien monétaire. Le Japon est monté au créneau en annonçant une expansion de son programme de rachats d'actifs (fin octobre, ndlr), les investisseurs s'attendent maintenant à ce que l'Europe sorte le grand jeu", a estimé Steven Rosen de la Société Générale.

"Mais quand ils verront le rapport sur l'emploi américain vendredi, qui s'annonce très bon, et avant la prochaine réunion de la Fed mi-décembre, l'appétit pour le risque va reprendre."

En attendant, les courtiers américains ont digéré l'annonce d'une baisse attendue des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, qui sont repassées sous la barre des 300.000 pendant la semaine close le 29 novembre.

Ils se sont aussi concentrés, selon Dan Greenhaus de BTIG, sur les valeurs liées au secteur pétrolier. 

"La BCE reste l'histoire du jour mais dans nos discussions avec les clients, c'est l'énergie qui domine" alors que le baril de brut coté à New York a enregistré jeudi une nouvelle séance de baisse, a-t-il souligné. 

Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,257% contre 2,287% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,958% contre 2,993% la veille.

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