Bourse: les interrogations sur la Fed découragent Wall Street

Publié le 19/07/2019 à 09:51, mis à jour le 19/07/2019 à 16:58

Bourse: les interrogations sur la Fed découragent Wall Street

Publié le 19/07/2019 à 09:51, mis à jour le 19/07/2019 à 16:58

Des courtiers sur le plancher de la Bourse de New York.

(Photo: Getty images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé dans le rouge vendredi, lestée en fin de séance par les interrogations sur la politique monétaire et les craintes de tensions encore plus vives avec l'Iran.

Les indices

À Toronto, l'indice S&P/TSX a perdu 0,05%, ou 8 points, à 16 485 points.

À New York, le S&P 500 a baissé de 0,62%, ou de 18 points, à 2 976 points.

Le Dow Jones a laissé aller 0,25%, ou 68 points, à 27 154 points.

Le Nasdaq a cédé 0,74%, ou 60 points, à 8 146 points.

Le dollar canadien perdait 0,19%, s'échangeant contre 0,7656$US.

Le pétrole a gagné 1,16%, ou 0,64$US, à 55,94$US.

L'or a reculé de 0,11%, ou de 1,50$US, à 1426,60$US.

Le contexte

Les indices avaient pourtant démarré la séance du bon pied, portés par les fortes progressions du géant de l’informatique Microsoft, dont les résultats trimestriels ont dépassé les attentes, et de l’avionneur Boeing, qui a suggéré que son avion phare, le 737 MAX, pourrait revoler d’ici la fin de l’année.

Si Boeing est resté en nette hausse (+4,50 %), Microsoft a peu à peu perdu son avance (+0,15 %).

Les investisseurs ont notamment été refroidis par les nombreuses spéculations autour des taux d’intérêt. 

Après un discours jeudi de John Williams, le président de l’antenne de la Fed de New York, les acteurs du marché ont largement misé sur l’annonce d’une baisse d’un demi-point de pourcentage des taux lors de la prochaine réunion de l’institution en juillet, soit le double de ce qui était prévu. 

Mais la Fed de New York a tenté d’expliquer vendredi que les commentaires de M. Williams ne relevaient nullement d’une annonce à venir, mais de commentaires sur vingt ans de recherche.

Un article du Wall Street Journal a ensuite affirmé que les responsables de l’institution se préparaient à une baisse d’un quart de point de pourcentage.

De quoi semer la confusion parmi les courtiers, qui voient toujours d’un bon œil les baisses de taux dans le mesure où elles abaissent le coût du crédit pour les ménages, les entreprises et les investisseurs et apportent ainsi de l’huile dans les rouages de l’économie.

Les investisseurs ont aussi été ébranlés « par les nombreuses rumeurs autour de l’arraisonnement par l’Iran d’un pétrolier britannique », selon Maris Ogg de Tower Bridge Advisors. 

De quoi faire monter les tensions au lendemain de la destruction d’un drone iranien au-dessus du détroit d’Ormuz. 

Les investisseurs ont donc plutôt opté pour la prudence, selon Mme Ogg. D’autant que a le début de la saison des résultats s’est montré sans grande surprise jusqu’à présent, c’est-à-dire sans éclat ».

« On ne parviendra sans doute pas à monter à de nouveaux sommets tant qu’on n’aura pas vu les résultats d’autres grands noms, de la tech ou du secteur industriel », a-t-elle avancé.

La Bourse de New York a en effet grimpé lundi à des niveaux inédits avant de perdre un peu de terrain. Sur la semaine le Dow Jones a perdu 0,7 %, le Nasdaq 1,2 % et le S&P 500 1,2 %.

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