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Les marchés américains et canadiens ont lutté afin de conserver leur rebond hebdomadaire. Entre gains et pertes, Wall Street a limité les dégâts alors que Bay Street est reparti au point de départ.
Cette semaine, le S&P/TSX à Toronto a perdu 0,3%. À New York, le S&P 500 a avancé de 2,12%, le Dow Jones a progressé de 1,10%, et le Nasdaq a monté de 1,7%.
La semaine a été marquée par un changement de cap, du rouge au vert, dans la dernière heure de la séance de mardi.
Le regain d’optimisme venait d’une nouvelle du Financial Times. Sur son site web, le quotidien britannique citait un haut responsable européen qui affirmait que les chefs d’État tentaient de coordonner une intervention pour recapitaliser les banques en difficulté. L’optimisme sur une intervention européenne s’est maintenu mercredi et jeudi.
Les marchés ont cependant perdu leur élan vendredi. Les données sur l’emploi ont dépassé les attentes des analystes aux États-Unis. Il s’est créé 103 000 emplois, plus que le consensus des économistes de 60 000.
La dégradation des dettes souveraines de l’Italie et de l’Espagne a cependant fait de l’ombre à cette bonne nouvelle.
À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :
— Le S&P/TSX baisse de 192 points, ou 1,63 %, à 11 588 points;
— Le S&P 500 recule de 10 points, ou 0,82 %, à 1 155 points;
— Le Dow Jones progresse de 20 points, ou 0,18%, à 11 103 points;
— Le Nasdaq enlève 27 points, ou 1,10 %, à 2 479 points;
— Le baril de pétrole monte de 0,23 $ US, ou 0,28 %, à 82,82 $ US;
— L’once d’or se déprécie de 13,70 $ US, ou 0,83 %, à 1 639,50 $ US;
— Le dollar canadien monte de 0,03 cent US, ou 0,03%, à 96,37 cents US.
