Bourse: les marchés balancent à New York et Toronto

Publié le 28/10/2010 à 15:48, mis à jour le 28/10/2010 à 16:41

Bourse: les marchés balancent à New York et Toronto

Publié le 28/10/2010 à 15:48, mis à jour le 28/10/2010 à 16:41

L'incertitude politique et économique rend les marchés frileux. Photo: Bloomberg

Les principaux indices nord-américains se sont cherchés toute la journée aujourd'hui, alors que les investisseurs, inquiets, ont eu du mal à se faire un nid.

«C'est une journée qui ne passera définitivement pas à l'histoire», s'exclamait en fin de journée Sébastien Lavoie, économiste en chef adjoint chez Valeurs mobilières Desjardins. 

De fait, les bonnes nouvelles du côté de l’emploi et les bons résultats de certaines entreprises n'ont pas réussi à éclipser  l’incertitude qui gruge les investisseurs depuis quelques jours. 

Les intentions de la Banque fédérale américaine (Fed), l’approche des élections mi-mandats aux États-Unis (2 novembre) et l’état du dollar US concourent actuellement pour créer un climat de grande prudence sur les parquets de Toronto et de New York.

Peu après la fermeture des marchés, à 16 heures, ce jeudi 28 novembre, le portrait boursier était le suivant à sur Bay Street et Wall Street :

-Le S&P/TSX avait perdu 3,16 points, ou 0,03 %, à 12 564 points;

-Le S&P 500 avait progressé de 1,34 point, ou 0,11 %, à 1 183 points;

-Le Dow Jones avait diminué de 12,33 points, ou 0,11 %, à 11 113 points;

-Et le Nasdaq avait gagné 4,11 points; ou 0,16%, à 2 507 points;

Pourtant, les données diffusées aujourd’hui auraient eu de quoi stimuler les marchés. Par exemple, selon Washington, les demandes d’assurance emploi ont baissé à leur niveau le plus bas en trois mois au cours de la semaine dernière, celle terminée le 23 octobre. Les demandes ont atteint 434 000 unités, soit moins que les 455 000 prévus par les économistes.

Par ailleurs, les résultats de 3M et d'Avon ont déçu les analystes, après des résultats de ventes mitigés, non seulement dans les pays industrialisés que dans les pays émergents.

«C'est comme si tout le monde avait les yeux rivés sur la semaine prochaine, observe l'économiste de Desjardins. Au point où ce dernier n'hésite pas à qualifier cette semaine de «la plus importante de l'année sur les marché nord-américains».  Il faut dire, ajoute-t-il, que les annonces de la semaine prochaine risquent d'avoir un impact à différents niveaux, tant sur les marchés boursiers, les obligations, que les taux de change.

À ce propos, peu après la fermeture des marchés, les cours du pétrole, de l'or et du dollars canadien se transigeaient aux valeurs suivantes:

-Le baril de pétrole s'était déprécié de 0,01 $US, ou 0,01 %, à 81,93 $US;

-L'once d'or avait pris de 20,70 $US, ou 1,60 %, à 1 343,70 $US;

-Et le dollar canadien valait 97,87 cents US, en hausse de 0,60 cent US ou 0,72%.

Au Canada, c'est aussi la semaine prochaine que l'on devrait savoir si Ottawa entend mettre des bâtons dans les roues de l'acquisition de Potash Corp par BHP Billiton.

Avec Bloomberg, La Presse Canadienne et Stéphane Rolland

 

À la une

Les profits d’Alphabet bondissent

17:08 | AFP

La maison mère de Google a été portée par la publicité, le cloud et l’IA.

Microsoft fait mieux que prévu au premier trimestre

17:19 | AFP

Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse, l’action Microsoft gagnait près de 5%.

Les prévisions d’Intel déçoivent

18:43 | AFP

Les prévisions pour la période en cours ont hérissé le marché.