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Les investisseurs ont beaucoup d’information à digérer au cours d'une séance écourtée à Wall Street pour la fête nationale des États-Unis. Les marchés sont tiraillés entre les données positives du marché de l’emploi aux États-Unis et les perturbations politiques en Égypte et au Portugal, ainsi que des signes de ralentissement en Chine.
Le S&P 500 ouvre avec une perte de 6 points, ou 0,38%, à 1 608 points. Le Dow Jones s’enfonce de 23 points, ou 0,16%, à 14 905 points. Le Nasdaq, pour sa part, recule de 8 points, ou 0,22%, à 3 427 points.
Le pétrole gagne 1,94% à 101,52 $ US. L’or ajoute 0,45% à 1 249 $ US.
L'action du Groupe MTY gagne 2,2% à 25,99$, après avoir dévoilé des résultats supérieurs aux prévisions.
Le voyagiste montréalais Transat A.T. continue de reprendre de l'altitude. Il gagne 0,15$ à 8$, touchant son plus haut des 52 dernières semaines.
La Bourse de New York a terminé mardi en légère baisse une séance indécise, gagnée par l'anxiété avant un jour férié et les chiffres mensuels de l'emploi américain: le Dow Jones avait reculé de 0,28% à 14932 points, et le Nasdaq 0,03%, à 3433 points.
La séance new-yorkaise devait se terminer à 13h mercredi, à la veille de la fête nationale des États-Unis. Les marchés financiers américains resteront fermés jeudi.
«Les bons chiffres américains dans le secteur de l'emploi peinent à peser ce matin face (...) aux crises politiques en Egypte et au Portugal» et des chiffres décevants en Chine et en zone euro, ont relevé les analystes de la maison de courtage Charles Schwab.
Vu comme un indicateur clef avant la diffusion très attendue du rapport mensuel sur le chômage et l'emploi américains vendredi, le rapport publié mercredi par la société de services informatiques ADP a fait état d'un nombre d'embauches supérieures aux attentes dans le privé en juin, avec 188000 emplois créés.
Renforçant encore l'optimisme des opérateurs, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont enregistré un léger recul fin juin, alors que les analystes tablaient sur un léger progrès.
Mais «à l'instar des autres bourses mondiales, il est difficile pour la place financière (new-yorkaise) de ne pas être gagnée par un sentiment d'anxiété au regard de la situation mondiale", ont estimé les analystes du site d'analyse financière Briefing.com.
Au Portugal notamment, le pays a connu deux démissions d'affilée depuis le début de la semaine au sein de son gouvernement, dont le ministre des Finances, «mettant en péril le gouvernement et sa politique d'austérité», ont-ils souligné.
A cela s'ajoutent notamment de nouvelles inquiétudes concernant la Grèce et sa capacité à obtenir une nouvelle tranche d'aide de la part de ses bailleurs internationaux.
