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La Bourse de New York semble vouloir démarrer sur un petit rebond mercredi, s'avançant prudemment dans le vert dans le sillage de la veille, en attendant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur les taux d'intérêt.
Du côté des contrats à terme, le Dow Jones Industrial Average, l’indice vedette du parquet new-yorkais, est en hausse de 0,83% à 23 806 points selon les contrats à terme. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, gagne de 0,84 % %, à 6538 points. Le S&P500, quant à lui, prend 0,80% à 2558,25 points.
Contexte
Cette ouverture en terrain positif s'inscrit «dans le sillage de la clôture des marchés américains la veille», comme l'avaient anticipé les experts de Mirabaud Securities Genève.
«C'est cependant la réunion» de la Fed et «les nouvelles prévisions économiques américaines qui devraient alimenter la tendance», ont-ils ajouté.
La Banque centrale américaine conclut mercredi une réunion monétaire au cours de laquelle elle devrait relever les taux d'intérêt une quatrième et dernière fois cette année, malgré l'immense pression du président Donald Trump et de certains milieux d'affaires.
«Il s'agit d'une réunion qui se déroule dans un climat politique et financier très particulier, puisqu'on observe de très nettes tensions en Bourse et une forte pression politique de la part du président Trump», a ainsi souligné Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
«L'issue de cette réunion est en grande partie connue» mais «l'information cruciale pour les investisseurs aura trait aux prévisions de hausses de taux pour l'an prochain», a détaillé l'expert.
Les acteurs de marché anticipent une hausse des taux d'un quart de point de pourcentage, ce qui les porterait dans une fourchette comprise entre 2,25% et 2,50%, un niveau qui reste historiquement bas, bien qu'il soit au plus haut depuis 12 ans.
En ce qui concerne les années à venir, la Fed prévoyait jusqu'à présent trois hausses en 2019 et entre une et deux en 2020.
Par ailleurs, le moral des investisseurs a également été miné par des statistiques européennes peu encourageantes publiées la veille.
«L'Europe subi un ralentissement économique ce qui n'augure rien de bon pour la région», a souligné David Madden, un analyste de CMC Markets.
À l’étranger
Les places boursières chinoises ont terminé en ordre dispersé mercredi, les investisseurs étant suspendus aux annonces de la Réserve fédérale américaine (Fed) après une réunion de deux jours.
La Banque centrale américaine conclut mercredi une réunion monétaire au cours de laquelle elle devrait relever les taux d'intérêt une quatrième et dernière fois cette année, malgré l'immense pression du président américain Donald Trump qui a appelé l'institution à «ne pas commettre de nouvelle erreur». Certains milieux d'affaires appellent eux-aussi à interrompre la hausse.
«Beaucoup d'acteurs de marchés estiment que la Fed doit donner une bouffée d'air aux investisseurs alors que la hausse des taux et la restriction de l'accès à la liquidité ont tiré les marchés à la baisse», souligne Stephen Innes, analyste chez Oanda.
Alors que l'économie américaine montre des signes de bonne santé, les dirigeants de la Fed ajustent régulièrement les taux d'intérêts du pays.
Les économistes s'attendent à ce que le comité monétaire rehausse les taux d'intérêt au jour le jour de 25 points de base, pour les situer entre 2,25% et 2,50%.
Les marchés ont par ailleurs noté une avancée positive dans le conflit commercial qui oppose la Chine aux États-Unis, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnunchin ayant dit à Bloomberg que les deux pays étaient en discussions pour préparer les négociations qui doivent se tenir la semaine prochaine.
Du côté des valeurs, le secteur de l'énergie était en recul, les interrogations persistant sur l'accord de l'Opep et ses partenaires pour réduire la production.
À l’agenda
Du côté des indicateurs, l'agenda est relativement dégarni, en dehors du rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole aux États-Unis.
