Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 03/02/2022 à 07:46, mis à jour le 03/02/2022 à 08:06

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 03/02/2022 à 07:46, mis à jour le 03/02/2022 à 08:06

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés se crispaient jeudi en attendant la réaction de la Banque centrale européenne face à une inflation record en zone euro tandis que l'anxiété à l'égard du secteur technologique se matérialisait avant l'ouverture de Wall Street.

Après leur triple rebond cette semaine, les indices européens se repliaient, avant le coup d'envoi de la première réunion de la BCE de l'année.

À la Bourse de New York, le contrat à terme sur l'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, souffrait avant l'ouverture après les déceptions causées par deux géants du numérique, Meta (maison-mère de Facebook), qui perdait 22% dans les échanges électroniques d'avant-séance et de Spotify (-10%), mercredi après la clôture.

L'indice S&P 500 et le Dow Jones devraient également ouvrir dans le rouge et casser la dynamique américaine de progression des quatre dernières séances.

 

Les indices boursiers à 7h39

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones diminuaient de 69,00 points (-0,19%) à 35 423,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 retraitaient de 47,00 points (-1,03%) à 4 530,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq cédaient 330,50 points (-2,19%) à 14 784,00 points.

En Europe, les résultats étaient dans le rouge. À Londres, le FTSE 100 lâchait 10,78 points (-0,14%) à 7 572,22 points. À Paris, le CAC 40 baissait de 13,44 points (-0,19%) à 7 101,83 points. À Francfort, le DAX perdait 66,46 points (-0,43%) à 15 547,31 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a retraité de 292,29 points (-1,06%) à 27 241,31 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong était fermé.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait un recul de 1,22 $ US (-1,38%) à 87,04 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord retraitait de 1,09 $ US (-1,22%) à 88,38 $ US.

 

 

Le contexte

Les investisseurs croulent sous un flot de résultats trimestriels et attendent ceux d'Amazon ainsi que les conclusions des dernières enquêtes PMI sur l'activité dans le secteur des services aux États-Unis.

«Les résultats décevants de Meta et de Spotify ainsi que les prochaines réunions clés des banques centrales» ont poussé les investisseurs à «se détourner des actifs plus risqués», observe Pierre Veyret, analyste chez Activtrades.

«De nombreux opérateurs de marché se demandent si la BoE et la BCE suivront le virage amorcé il y a quelques mois par la Réserve fédérale ou si la position accommodante se poursuivra encore quelque temps», ajoute-t-il.

Le taux d'inflation dans la zone euro a battu un nouveau record en janvier, à 5,1% sur un an, mais pourtant l'institution devrait maintenir sa politique monétaire. Les investisseurs espèrent toutefois obtenir des indications au sujet d'un futur durcissement monétaire en zone euro.

La BCE, dont l'objectif d'inflation est de 2% maximum à moyen terme, juge préférable de patienter avant de remonter ses taux, toujours convaincue que les prix vont finir par refluer.

Aux États-Unis en revanche, la Réserve fédérale a pris de l'avance en préparant les marchés à une première hausse des taux directeurs en mars. Les investisseurs spéculent sur le degré de ce durcissement monétaire et le nombre total de hausses à prévoir cette année.

La Banque d'Angleterre (BoE) a décidé jeudi une nouvelle hausse de son taux directeur de 25 points à 0,5% pour faire face à l'inflation au Royaume-Uni, dont le pic ne devrait être atteint qu'en avril, selon ses projections.

Les valeurs technologiques plombaient les indices européens, à l'image de Capgemini (CAP.PA, -2,95%), Worldline (WLN.PA, -2,96%) et Teleperfomance (TEP.PA, -1,46%) à Paris ou SAP (SAP.DE, -1,43%) à Francfort.

À Londres, les opérateurs saluaient les résultats trimestriels du géant britannique de la restauration collective Compass (CPG.L, +8,59% à 1 795,5 pence) et du géant pétrolier britannique Shell (SHEL.L, +1,23% à 1 956,20 pence)

En Europe continentale, ils sanctionnaient en revanche le fabricant allemand de semi-conducteurs allemand Infineon (IFX.DE, -4,08%), Nokia (NOKIA-SEK.ST,-3,27%), Roche (ROG.SW, -2,56%), BBVA (BBVA.MC, -3,58%) ABB (ABBN.SW, -2%) ou encore ING (INGA.AS, -4,97%) vers 7h00, heure du Québec.

Les prix du pétrole reculaient jeudi, au lendemain de l'annonce sans surprise de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) sur une nouvelle ouverture modeste des vannes, et d'un indicateur de l'emploi américain décevant.

L'euro reculait jeudi, en attendant la réunion de la BCE: vers 7H00 la monnaie européenne perdait 0,24% face au dollar américain, à 1,128 5 $US.

Le bitcoin cédait 0,42% à 36 783 $US.

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