Bourse: New York s'essouffle, La Baie et Canadian Tire au sommet

Publié le 07/04/2015 à 10:21, mis à jour le 07/04/2015 à 16:54

Bourse: New York s'essouffle, La Baie et Canadian Tire au sommet

Publié le 07/04/2015 à 10:21, mis à jour le 07/04/2015 à 16:54

Les indices américains ont manqué de souffle en fin de séance, pendant que Toronto profitait d'un gain du prix du brut.

À Toronto, le S&P/TSX a terminé la journée sur un gain de 88,19 points, ou 0,58%, à 15 188,84 points.

À New York, le S&P 500 a reculé de 4,29 points, ou 0,21%, à 2 076,33 points.

Le Dow Jones a perdu 5,43 points, ou 0,03%, à 17 875,42 points.

Le Nasdaq a laissé filer 7,08 points, ou 0,14%, à 4 910,23 points.

Après une ouverture en baisse, le prix du baril de pétrole pour livraison en mai s'est redressé et a terminé en hausse de 1,84 dollar à 53,98 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un niveau de clôture qu'un contrat de référence n'avait plus atteint depuis le 30 décembre, date à laquelle il s'était établi à 54,12 dollars.

À Londres, le cours du baril de Brent a pris 98 cents à 59,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Parmi les titres en action, le détaillant La Baie (Tor., HBC) a gagné 5,56% à 28,29$, après avoir dévoilé un bénéfice supérieur aux prévisions. Lisez notre texte complet sur cette annonce.

Les détaillants Canadian Tire (Tor., CTC.A) et Dollarama (Tor., DOL) ont touché de nouveaux sommets historiques mardi.

Le titre de FedEx (NY, FDX) a progressé de 2,69% après avoir annoncé l'acquistion de sa rivale européenne TNT Express. Lisez notre texte complet sur la transaction.

La société de logiciels et de services professionnels Informatica (Nasdaq, INFA), qui a décidé de se vendre aux fonds Permira et Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB) pour environ 5,3 milliards de dollars, prenait 4,17% à 47,74 dollars.

Un marché qui fait du surplace

En hausse à l'ouverture, dans le sillage des grandes Bourses européennes et asiatiques, le marché new-yorkais a fini par s'essouffler, faute de grosses informations.

L'annonce que le spécialiste de la messagerie FedEx allait acheter son concurrent néerlandais TNT Express pour 4,4 milliards d'euros, profitant de la faiblesse de la monnaie européenne, a d'abord donné un coup de fouet au marché, mais il a fini par s'épuiser. 

«Nous restons dans des marges très étroites», dont le marché ne voit pas de raison de sortir, a commenté Kenny Landgraf, chez Kenjol Capital Management. 

«Pour l'instant c'est un marché qui fait du surplace», a-t-il souligné, avec des indices qui restent sensiblement au même niveau qu'en décembre.

M. Landgraf a ajouté que le marché entrait dans une période, d'avril à septembre, «où il y a une faiblesse saisonnière».

En tout état de cause, en l'absence d'information majeure sur l'économie, les investisseurs se focalisent désormais sur la saison des résultats des entreprises, qui sera inaugurée mercredi soir quand le géant de l'aluminium Alcoa exposera sa performance du premier trimestre.

«La question est de savoir si elles ont suffisamment abaissé leurs prévisions» pour que les résultats publiés puissent être présentés comme de bonnes surprises, a-t-il dit, ou si le marché risque d'être déçu.

«Si les résultat déçoivent cela pourrait freiner le mouvement de hausse» constaté ces derniers jours, a commenté de son côté Steven Rosen, à la Société Générale, décrivant un marché généralement atone, marqué par «la faiblesse des volumes et un manque de conviction».

Les investisseurs s'attendent déjà à des performances sans éclat: la société d'analyse financière Standard and Poor's table sur un déclin de 3% des bénéfices des composantes de l'indices S&P 500, sous le coup notamment de l'hiver rigoureux et du renchérissement du dollar qui pénalise les exportations.

Les mauvais chiffres de l'emploi aux États-Unis pour mars, qui ont fait apparaître vendredi dernier un subit ralentissement des créations de postes, ont contribué à préparer les esprits à une certaine médiocrité.

Le marché obligataire était en hausse. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 1,885% contre 1,898% lundi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,520% contre 2,556% précédemment.

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