Bourse : Toronto repart en hausse, Colabor grimpe de 15 %

Publié le 17/07/2013 à 16:19, mis à jour le 17/07/2013 à 19:42

Bourse : Toronto repart en hausse, Colabor grimpe de 15 %

Publié le 17/07/2013 à 16:19, mis à jour le 17/07/2013 à 19:42

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Stimulée par le secteur financier, la Bourse de Toronto a terminé en hausse. La première sortie du nouveau gouverneur du Canada, Stephen Poloz, a bénéficié aux titres des banques. La banque centrale a annoncé aujourd’hui qu’elle maintenait son taux directeur à 1 %.

>>>Taux d'intérêt: Stephen Poloz explique la réflexion de la BdC

L’indice S&P/TSX a gagné 51 points (0,41%) pour terminer à 12 568 points.

Le titre vedette de la journée est sans contredit celui du distributeur alimentaire Colabor, de Boucherville. Les investisseurs ont été impressionnés par les derniers résultats financiers, nettement meilleurs que ceux du trimestre précédent. L’action de l’entreprise de Boucherville a grimpé de 15 % malgré le fait que la direction ait annoncé une baisse du dividende de 66 %.

De son côté, Wall Street s'est légèrement appréciée, apaisée par la réaffirmation, par le patron de la Banque centrale américaine (Fed), du maintien d'une politique monétaire très accommodante: le Dow Jones a grignoté 0,12% et le Nasdaq 0,32%.

L'indice vedette Dow Jones Industrial Average a avancé de 18,67 points (0,12%) à 15 470,52 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 11,50 points (0,32%), à 3 610,00 points, un nouveau plus haut en presque 13 ans.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 (S&P500) s'est adjugé 0,28% (+4,65 points), à 1 680,91 points.

Après avoir flirté avec l'équilibre tout au long de la séance, les indices boursiers new-yorkais ont réussi à prendre un peu de vigueur en fin de séance, dans un marché peu volatil.

Très attendue, une intervention du patron de la Réserve fédérale américaine (Fed) devant une Commission de la chambre des représentants du Congrès américain, suivie d'une série de questions-réponses des parlementaires "n'a rien eu de surprenant" mais "a apaisé" le marché, a noté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

M. Bernanke s'exprimait dans le cadre d'une allocution prévue deux fois par an sur la politique monétaire de son institution.

Réitérant l'intention de la Fed de poursuivre des rachats d'actifs jusqu'à une "amélioration substantielle de l'emploi" et en fonction "de l'évolution de l'économie", sans "parcours déterminé", le patron de la banque centrale américaine a dit ce que le marché voulait entendre, selon les analystes.

"Il a réussi à bien mettre les choses en perspective en montrant qu'un ralentissement de son aide ne signifiait pas que le ciel va nous tomber sur la tête", a résumé Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.

La politique de soutien exceptionnel de la Fed a largement contribué à l'essor des marchés financiers américains depuis le début de l'année.

Selon Steven Ricchiuto, économiste chez Mizuho, de tels commentaires ne sont pas étonnants au vu "de la relative faiblesse d'indicateurs économiques" publiés récemment, dont "les statistiques immobilières de la matinée".

Les Etats-Unis ont en effet enregistré une baisse inattendue des mises en chantier en juin, et un recul imprévu de la construction de logements le même mois, selon des chiffres publiés mercredi matin.

En dépit de la performance encourageante du secteur bancaire depuis le début de la saison, une certaine anxiété du marché "avant la publication à la clôture de résultats clef dans le secteur technologique" a quelque peu calmé les ardeurs des investisseurs, a relevé M. Volokhine.

Le marché obligataire progressait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,491% contre 2,532% mardi soir, et celui à 30 ans à 3,572% contre 3,584% la veille.

 

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

26/04/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour le 26/04/2024 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.