Transat: la chute du huard entraîne une lourde perte

Publié le 13/03/2014 à 07:25

Transat: la chute du huard entraîne une lourde perte

Publié le 13/03/2014 à 07:25

Par lesaffaires.com

La dégringolade du dollar canadien a coûté cher à Transat A.T. au premier trimestre.

Tel que prévu dans notre rubrique hebdomadaire Sur LesAffaires cette semaine, le voyagiste intégré a souffert du déclin rapide de la devise canadienne au premier trimestre. Le titre de Transat chute de près de 20% à l'ouverture des Bourses jeudi.

La société a accusé une perte nette ajustée de 23,3M$ ou 0,60$ par action, comparativement à une perte ajustée de 21,6M$ ou 0,56$ par action à la même période l’an dernier.

Les analytes tablaient en moyenne sur une perte de 0,39$ par action.

Les revenus de la société se sont établis à 847,22M$, en hausse de 5,2% en comparaison des recettes de 805,7M$ à la même période il y a un an.

Cameron Doerksen, analyste de la Financière Banque Nationale, prévoyait que la société dirigée par Jean-Marc Eustache afficherait une hausse de ses revenus de 3%.

«Une partie substantielle de la perte du trimestre est attribuable à la baisse récente et rapide du dollar canadien, qui a entraîné une augmentation importante de nos charges opérationnelles, et qui n'a pu être éliminée qu'en partie par la hausse des prix de vente et par notre programme de couverture», a expliqué Jean-Marc Eustache dans un communiqué.

Le dirigeant a cependant indiqué que le «plan de réduction des coûts et d'amélioration de la marge, y compris l'internalisation des petits porteurs, se déploie comme prévu et donne les résultats escomptés».

Deuxième trimestre sera aussi plus faible

Pour le deuxième trimestre, sur le marché des destinations soleil, les coefficients d’occupation sont inférieurs de 2% et les prix de vente sont supérieurs de 4% à ceux du même trimestre de 2013.

Compte tenu de la baisse rapide du dollar canadien, Transat prévoit que les résultats du deuxième trimestre seront inférieurs à ceux de l’an dernier.

Idem pour la saison estivale. La faiblesse du dollar canadien entraînera une hausse des charges d’exploitation de 6% si le dollar reste à son niveau actuel face aux autres devises.

 

 

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