Troubles en vue
Lors d'une récente réunion, plusieurs directeurs ont souligné que «des assouplissements monétaires prolongés pourraient entraîner des troubles économiques et financiers et susciter des flots de capitaux déstabilisateurs pour les autres régions».
Ils ont aussi évoqué «des effets limités» de ces politiques monétaires pour doper la croissance qui reste atone dans les pays développés, dont les gouvernements sont actuellement occupés par leur réélection (Etats-Unis) ou la lutte contre les déficits (Europe).
Au Japon, la BoJ peine par exemple depuis trois ans à sortir l'archipel de la déflation malgré une politique monétaire ultra-accommodante.
«Tout le monde comprend que ce n'est pas la panacée, comme le président de la Fed Ben Bernanke l'a lui-même souligné. La question est maintenant de savoir comment nous allons reconstruire l'économie», a reconnu jeudi le gouverneur de la banque du Japon, Masaaki Shirakawa.
Mais au-delà des effets limités, certains pays émergents sont nettement plus critiques et évoquent les dommages que les décisions des banques centrales provoquent à leurs économies.
Guerre des monnaies