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La banque centrale canadienne a annoncé mercredi le maintien de son taux directeur à 0,25 % en soulignant que la recrudescence de la pandémie avait interrompu la reprise économique dans bien des pays, dont le Canada.
« De nouvelles vagues de cas de COVID-19 ont forcé les gouvernements à réintroduire des mesures pour contrer le virus. Cependant, l’arrivée de vaccins efficaces, combinée à des mesures budgétaires et monétaires de soutien supplémentaires, a amélioré les perspectives de croissance à moyen terme », indique-t-elle dans un communiqué.
La pandémie de COVID-19 continue d’avoir de « graves conséquences humaines et économiques au Canada et ailleurs dans le monde », précise-t-elle.
L’arrivée de vaccins efficaces a cependant réduit « l’incertitude qui était extrême », selon la banque.
« Celle-ci demeure toutefois élevée », et les perspectives dépendent encore fortement de l’évolution de la pandémie.
Dans ce contexte, la banque prévoit que la croissance mondiale sera en moyenne juste au-dessus de 5 % par année en 2021 et en 2022, avant de ralentir pour s’établir un peu en deçà de 4 % en 2023.
Au Canada, l’économie était sur « une forte lancée » en fin d’année 2020, mais la recrudescence de la pandémie et la réintroduction de mesure de confinement lui ont porté « un coup très dur », estime la banque.
Elle prévoit maintenant une contraction de l’économie canadienne pour le trimestre en cours, suivie d’un fort rebond au printemps, si les restrictions sont levées.
« Au-delà du court terme, les perspectives pour le Canada sont maintenant plus encourageantes et plus sûres qu’on le projetait en octobre, grâce aux vaccins disponibles plus tôt que prévu et aux importantes mesures de relance qui sont en place », souligne-t-elle.
Après une contraction de 5,5 % en 2020, l’économie canadienne devrait croître de 4 % en 2021, selon la banque.
L’établissement a revu à la hausse sa prévision de croissance de l’économie canadienne en 2022 à près de 5 %, contre 4 % en octobre. Pour 2023, elle table sur 2,5 %.
