Au cours des derniers mois, l'épicier québécois a fermé cinq magasins en Ontario, en plus de convertir deux magasins Metro en Food Basics, un supermarché à escompte, plus populaire en période d'austérité économique.
Metro mise aussi sur l'ouverture de ses Marché Adonis, en Ontario. Après l'ouverture d'un premier magasin de cette enseigne en banleue de Toronto la semaine dernière, l'épicier en prévoit deux autres en 2013 et un quatrième en 2014.
Enfin, Metro déplore une trop faible inflation sur les denrées alimentaires et son incapacité d'y faire quoi que ce soit étant donné l'ampleur de la compétition. Même que selon Canadian Grocer, une publication spécialisée, les Québécois ont réduit l'an dernier de 3,4% la valeur de leurs achats dans les épiceries et dépanneurs par rapport à l'année précédente.
La ventes de nourriture dans l'ensemble du pays sont quant à elles demeurées stables grimpant de 1%, au même rythme que la croissance de la population. «Nous espérons qu'elle viendra (l'inflation) et lorsque ce sera fait, elle sera la bienvenue», a déclaré M. La Flèche ce matin, à l'occasion d'un appel conférence à l'intention des analystes financiers.
L'action de Metro a clôturé à 66,25$ mercredi à la Bourse de Toronto, en hausse de 0,16$ ou de 0,24%. Depuis un an, l'action a progressé de 13,35$, ou de 25,24%. En cinq ans, son titre a gagné 42,03$, ou 173,53%.
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