Capital de risque: les investisseurs restent frileux

Publié le 14/02/2012 à 06:00, mis à jour le 14/02/2012 à 06:38

Capital de risque: les investisseurs restent frileux

Publié le 14/02/2012 à 06:00, mis à jour le 14/02/2012 à 06:38

Par Stéphane Rolland

Le secteur des énergies propres est l'un des plus choyés de l'année 2011. Photo : Bloomberg

Les investisseurs sont encore frileux à l’idée d’investir dans les fonds de capital de risque. En 2011, les investissements en capital de risque ont progressé beaucoup plus rapidement que la levée de nouveaux capitaux, selon une étude de Thomson Reuters, réalisée pour le compte de Réseau capital.

En 2011, les investissements en capital de risque au Québec ont atteint 549 millions de dollars, une augmentation de 48% par rapport à l’année précédente. Les fonds en capital de risque ont réussi à obtenir 552 millions de dollars en financement, soit 3 millions de plus que les sommes investies. C’est une progression de seulement 2% par rapport à l’année précédente, un rythme de croissance nettement plus modéré que celui enregistré pour les investissements.

Les sommes recueillies ont donc été à peine suffisantes pour maintenir la cadence alors que les besoins des entreprises sont en croissance, note Geneviève Morin, coprésidente de Réseau capital et chef de l’investissement de Fondaction CSN.

«Il est plus difficile de lever des fonds alors que les investisseurs sont plus frileux, constate-t-elle. Depuis la crise de 2008, les investisseurs sont à la recherche d’actif plus liquide. Or, quand on investit dans le capital de risque, on prend un engagement qui peut aller de 5 à 7 ans. Il faudra continuer nos efforts pour aller chercher davantage des fonds privés.»

De bonnes nouvelles

Le portrait offre cependant de quoi se réjouir, nuance Mme Morin. À 549 millions, les sommes investies atteignent un sommet depuis la crise économique. La croissance des investissements en capital de risque est généralisée aux trois catégories de fonds : les fonds fiscalisés, les fonds privés canadiens et les fonds étrangers. «La variété, c’est bon pour les entrepreneurs. Ils ont plus de chance de trouver un soutien quand ils ont plusieurs portes où cogner», ajoute-t-elle.

La croissance s’observe aussi dans tous les secteurs de l’économie. «Ça laisse penser que la croissance est robuste et généralisée, explique-t-elle. On peut espérer qu’elle soit durable.»

Autre bonne nouvelle selon elle, la croissance des investissements accordés au secteur des technologies propres. «On savait qu’il y avait eu des investissements importants, mais c’est une belle surprise d’en constater l’ampleur. Ce secteur a accaparé 3 des 10 plus importants investissements de l’année.»

Treize entreprises du secteur se sont partagé 97 millions de dollars, comparativement à 39 millions l’an dernier. Cela représente 18% des investissements effectués en 2011.

 

 

 

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