Sur LesAffaires.com cette semaine: Transat, Le Château et Banque Laurentienne

Publié le 09/12/2013 à 06:59

Sur LesAffaires.com cette semaine: Transat, Le Château et Banque Laurentienne

Publié le 09/12/2013 à 06:59

Par Yannick Clérouin

Quand la Fed va-t-elle annoncer qu’elle ralentit ses mesures de soutien à l'économie? Cette question tient en haleine les investisseurs depuis plusieurs mois et devient encore plus centrale après la solide performance du marché américain de l’emploi en novembre.

Le Dow Jones a reculé de 0,41% au cours des cinq dernières séances, tandis que l'indice élargi Standard & Poor's 500 a cédé 0,04%. Le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 0,06%.

Il y a peu de résultats importants qui seront dévoilés cette semaine. Après les grandes banques, c’est au tour de la Laurentienne de faire part de sa performance du quatrième trimestre.

La Banque Laurentienne ne profite pas d’un contexte d’affaires aussi favorable que celui de sa comparable albertaine, la Canadien Western Bank, qui a dévoilé de solides résultats la semaine dernière.

Cela dit, la Laurentienne, qui publie ses résultats du quatrième trimestre mercredi, devrait afficher une performance décente grâce à ses récentes acquisitions.

John Aiken, analyste pour Barclays, prévoit que la banque montréalaise affichera un bénéfice par action de 1,31$ pour les trois derniers mois de son exercice, soit un cent de moins que l’ensemble des analystes.

Cela se compare à un profit de 1,17$ l’action réalisé à la même période l’an dernier.

La Laurentienne doit composer avec plusieurs facteurs défavorables. La grande partie de ses activités bancaires sont concentrées au Québec, dont l’économie croît lentement. En outre, elle souffre de la faiblesse des marges d’intérêt. Et contrairement aux grandes banques, elle est peu active sur les marchés financiers. Elle ne peut donc gonfler ses bénéfices grâce aux activités de négociation en Bourse, par exemple.

Voilà pourquoi depuis deux ans elle cherche à diversifier ses revenus. Elle a notamment réalisé l’acquisition de la Fiducie AGF, qu’elle a intégré à sa division B2B Banque. Cette fiducie offre une gamme de produits financiers, dont des certificats de placement garanti, des dépôts à terme et des prêts à des conseillers financiers à travers le Canada.

La Laurentienne tire déjà profit de cette acquisition réalisée en 2012, mais l’intégration se fait sur une longue période. M. Aiken prévoit qu’elle sera complétée au troisième trimestre de 2014.

L’analyste souligne que l’action de la Laurentienne a profité de l’évaluation plus généreuse accordée aux titres bancaires récemment. Or, comme il ne s’attend pas à de grandes surprises favorables des résultats de la Laurentienne, il craint que de faibles résultats fassent chuter la valorisation accordée au titre.

Rappelons que la Laurentienne a mis à pied 91 salariés en octobre, comme l’apprenait Les Affaires. Le réseau de représentants hypothécaires mobiles a notamment été aboli.

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