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Le détaillant Best Buy devrait mettre un terme à la concurrence de ses deux bannières en territoires canadiens : Best Buy et Future Shop, plaide Gary Balter, analyste de Credit Suisse.

«Best Buy possède deux bannières profitables au Canada, bannières qui se sont déployées alors que les concurrents provenaient des surfaces faites de briques et de mortier, écrit l’analyste. Ce n’est plus le cas et nous croyons que d’importantes réductions de coût peuvent être trouvées en fermant les magasins qui se font concurrence.»

L’analyste ne s’étend pas davantage sur cette recommandation. Il appuie la décision du détaillant de se tourner vers les établissements de plus petites surfaces. Jeudi, Best Buy a annoncé la fermeture de 50 établissements.

M. Balter voit cette annonce d’un bon œil. Il faudra cependant voir si les clients des établissements fermés iront dans les autres magasins de l’entreprise. L’analyste croit qu’une centaine d’autres établissements auraient le profil indiqué pour être «consolidé». Autrement dit, fermés.

En choisissant des établissements plus petits, les vendeurs auraient une moins grande surface à couvrir, ce qui les rapprocherait des clients, les laissant ainsi moins à eux même. Cette configuration renforcera le service à la clientèle, selon lui.

Même si le détaillant connaît des difficultés, M. Balter estime toujours que l’action est sous-évaluée par le marché. «Un important groupe d’investisseurs ont écarté Best Buy alors qu’il considère sa chute inévitable, écrit l’analyste. Nous pensons autrement. L’entreprise n’est pas un dinosaure et peut s’adapter pour survivre.»

L’analyste réitère sa recommandation «surperformance» et sa cible de 32$ US.