À surveiller: Bombardier, Loblaw et PrairieSky

Publié le 19/07/2023 à 09:15

À surveiller: Bombardier, Loblaw et PrairieSky

Publié le 19/07/2023 à 09:15

Par Charles Poulin
Une quincaillerie

Desjardins s’attend à une croissance des ventes de nourriture de 5,5% en magasins comparables chez Loblaw au deuxième trimestre, largement supportée par une inflation de 9% (Photo: 123RF)

Que faire avec les titres de Bombardier, Loblaw et PrairieSky? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.

Bombardier (BBD.B, 58,79$): un carnet de commandes bien rempli

Même si le ralentissement de l’activité économique devait réduire le nombre d’avions commandés chez Bombardier au cours des prochains mois, Banque Nationale Marchés des capitaux estime que son carnet de commandes est suffisamment bien rempli pour faire face à une diminution d’ici 2025 et réussir à atteindre les objectifs de livraison que l’entreprise s’est fixés.

À la fin du premier trimestre, l’avionneur québécois présentait un carnet de commandes de 14,8 G$, ce qui procurait une visibilité sur l’objectif d’augmenter de 123 à 150 livraisons annuelles d’appareils entre 2022 et 2025, souligne l’analyste Cameron Doerksen.

La direction de l’entreprise s’attend à maintenir un ratio commandes reçues/montant facturé de 1,0 en 2023, et l’analyste estime que le carnet de commandes actuel pourrait soutenir une baisse éventuelle d’ici 2025.

L’activité ne l’inquiète pas pour l’instant, remarque-t-il. S’il est vrai que les affaires sont moins fortes qu’en 2022, qui était une année record, l’industrie fonctionne à un rythme prépandémique. L’administration fédérale d’aviation (FAA) américaine rapporte que les opérations du côté des jets d’affaires sont au ralenti (5,7%) en mai aux États-Unis, mais demeurent plus élevées (13,6%) qu’en 2019. Le constat est le même en Europe, avec une diminution de 7,3% comparativement à 2022, mais une croissance de 9,2% avec 2019.

La Banque Nationale avance que si Bombardier peut réaliser son objectif de 1,6 G$ en bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) en 2025, elle déduit une valorisation du titre à 112 $ basé sur un multiple «raisonnable» de sept fois le ratio valeur d’entreprise-BAIIA. Même avec son propre estimé plus conservateur, elle calcule un cours cible possible de 102 $, ce qui est matériellement plus élevé que le cours actuel.

La Banque Nationale maintient toutefois sa prévision de surperformance face à son secteur d’activités ainsi que son cours cible de 85 $.

Loblaw (L, 120,28$): un chemin vers la croissance du bénéfice par action

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