Ce capital financera des acquisitions en Amérique latine. Son dividende de 4 % est aussi très attrayant, ajoute-t-il.
Chez Giverny, M. Bouchard croit toujours à la capacité d'IBM (NY, IBM, 168,80 $ US) de donner un bon rendement financier à ses actionnaires en continuant à répartir son capital de façon disciplinée. L'avertissement de bénéfices moindres et la vente de filiales en décroissance à perte, annoncés le 20 octobre, n'émeuvent pas M. Bouchard. La société dégagera des flux de trésorerie excédentaires de 12 à 13 G$ US cette année.
«Ils seront opportunistes et rachèteront plus activement de leurs actions si elles baissent davantage», pense-t-il. La société a racheté pour plus de 50 G$ US de ses actions depuis 2010.
Après une chute de 7 % le 20 octobre, sa pire en quatre ans, l'action d'IBM se négocie à moins de 10 fois les bénéfices prévus en 2015.
Mme Savard suggère de cueillir le gestionnaire de fonds CI Financial (Tor., CIX, 32 $), dont l'évaluation s'est comprimée après une chute de 9,4 % depuis le début de l'année.
Pourtant, la société torontoise présente le profil de croissance et de bénéfices le plus solide de son industrie, grâce à des fonds performants et à des frais concurrentiels. Ses flux de trésorerie réguliers lui donnent les moyens de verser un bon dividende (3,7 %) et de racheter 9 % de ses actions.