Et de résumer le tout d'une phrase : «L'équité salariale est certes un élément dont il convient de tenir compte en ce qui a trait à la motivation des employés, mais elle est finalement peu de choses en comparaison avec l'élaboration d'un écosystème propice à l'épanouissement de chacun».
Voilà. Avoir un gros salaire, c'est agréable, c'est sûr. Mais ce n'est pas pour autant que l'on va se sentir épanoui dans ce qu'on fait, ni qu'on va redoubler d'efforts sans même s'en rendre compte. Bien au contraire. Car l'important n'est pas là. Il est essentiellement dans le réseau de connexions que représente l'entreprise dans laquelle on oeuvre : plus ce réseau est harmonieux, plus il nous incite à donner notre 110%. C'est aussi simple que ça.
Que retenir de tout ça? Ceci, à mon avis :
> Qui entend voir ses employés jubiler au travail se doit non pas de leur donner de gros salaires, mais leur offrir un milieu de travail tripant. Il lui faut mettre une croix sur l'idée reçue selon laquelle nous courons tous après l'argent, à en perdre haleine. Et se faire à l'idée que l'idéal au travail, pour chacun de nous, est d'avoir l'occasion d'exprimer nos talents propres, d'être autonomes dans l'accomplissement de notre travail et de nous sentir à la bonne place au sein de l'écosystème dans lequel nous évoluons. Bref, de grandir en harmonie avec les autres, et non pas au détriment de qui que ce soit.
En passant, l'écrivain français Tristan Bernard a dit dans Le Poil civil : «C'est aussi bête de mépriser l'argent que de l'adorer».
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